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Le 27/12/2015

 

Cinéma > The Age of Adaline

Cela faisait trois ans qu’on n’avait plus vu la belle Blake Lively sur nos écrans ! Et pour son come-back, l’ancienne vedette de Gossip Girl a choisi le rôle d’Adaline Bowman, dans le drame romantique/fantastique The Age of Adaline. Soit une jeune femme qui, après avoir miraculeusement survécu à un accident de voiture, arrête de vieillir et devient, de ce fait, immortelle. Un pitch original en soi, même si le traitement de l’histoire reste classique. Et pourtant, la beauté (celle de Lively, surtout) et l’émotion sont là, plaçant ainsi Adaline parmi les films les plus marquants de l’année, dans son genre. Grâce à, entre autres, Blake Lively, pour qui le rôle était forcément écrit. Elle a, en effet, un jeu d’actrice singulier, couplé à une voix sucrée reconnaissable entre mille. Une voix sucrée qui, dès le premier son émis, nous envoûte instantanément. Ajoutons sa classe et son élégance naturelles (et les nombreuses tenues qui vont avec), qui en font l’une des actrices d’Hollywood les plus glamours de son époque. Le duo qu’elle forme ainsi tour à tour avec Michiel Huisman (Ellis), puis avec Harrison Ford (William), est empreint de photogénie et digne des plus grands couples du Septième Art. Le scénario, quant à lui, n’est pas surprenant, sauf peut-être à la fin, où le suspense reste entier. The Age of Adaline a donc peut-être eu droit à une sortie discrète, mais il mérite d’avoir une belle réputation dans tous les cas.

 

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Le 25/12/2015

 

Voici mon petit billet traditionnel de fin d'année, pour vous souhaiter à toutes et à tous un Joyeux Noël ! J'espère que vous serez gâtés en ce jour spécial, que ce soit en amour comme en cadeaux ! Pour ma part, j'ai mis du temps à envoyer ma liste définitive au Père Noël (j'avais du mal à savoir ce que je voulais qu'il m'apporte), donc je pense qu'il me gâtera bien cette année ! En attendant, profitez-en bien ! XOXO.

 

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Le 24/12/2015

 

Cinéma > The Theory of Everything

Voici un autre film que je voulais voir en janvier dernier : Une Merveilleuse Histoire du Temps (The Theory of Everything en VO), qui a valu à Eddie Redmayne son premier Oscar. Le mérite-t-il, par ailleurs ? Eh bien, malgré que ma préférence aille à Michael Keaton dans Birdman, je dois admettre qu’il livre une performance absolument bluffante ! Le ton de la voix et la gestuelle sont là et en accord avec le rôle qu’il joue (celui de Stephen Hawking, atteint de la maladie de Charcot). Même si, dans le premier tiers du film, il fait du Eddie Redmayne (comme dans ses précédents films, donc, notamment dans My Week With Marilyn). C’est donc pour ça que j’ai eu du mal avec lui, et ce, durant une bonne partie du film. C’en est de même pour Felicity Jones, trop "terne" pour incarner une femme comme celle de Hawking. Et pourtant, elle finit également par être touchante, dans ce personnage d’épouse dévouée à son mari infirme et renonçant à tout pour lui. Mais peut-être n’est-ce pas la faute des acteurs, mais bien de l’ensemble, qui est justement trop scolaire ? En effet, le réalisateur James Marsh relate la maladie et les événements qui entourent la vie de Stephen Hawkins de manière trop "statique", trop conforme à n’importe quel autre drame/romance du genre. On s’ennuie alors, le scénario se contentant de déballer ses péripéties, comme on enverrait une lettre à la poste. Néanmoins, la déception amorcée au départ laisse progressivement place à l’émotion car, il faut bien l’avouer, cette histoire d’Amour est belle et touchante. Donc, en dépit de ces défauts que j’ai énumérés, The Theory of Everything se regarde sans déplaisir et nous emporte, malgré nous, dans son tourbillon de sentiments mielleux. En tout cas, on ne lui enlèvera pas une chose : la performance d’Eddie Redmayne !

 

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Le 23/12/2015

 

Cinéma > A Very Murray Christmas

En ces fêtes de fin d’année, quoi de mieux que de se regarder un bon film de Noël ? Du moins, bon film, ça dépend pour quoi ! Car si je fais habituellement grandement confiance à Sofia Coppola (auteure du chef d’œuvre Virgin Suicides et des très bons Marie-Antoinette et The Bling Ring), et que j’attendais donc beaucoup de son A Very Murray Christmas, je dois vous avouer que celui-ci m’a refroidi. Mélanger le style de Coppola avec l’esprit de Noël était, certes, un pari risqué et audacieux, mais quand on cherche à trop faire du Coppola (encore une fois), on peut perdre le téléspectateur en chemin… Car, comme dans l’ensemble de sa filmographie, la réalisatrice dépeint la tourmente humaine, une fois encore, au travers de Bill Murray (avec qui elle avait collaboré dans Lost in Translation, sorti douze ans auparavant), qui déprime à l’idée de voir son émission du Réveillon de Noël passer inaperçue. Au passage, elle en profite également pour inviter ses amis du groupe Phoenix et son cousin Jason Schwartzman, ainsi que d’autres grands noms de la scène américaine (George Clooney, Maya Rudolph, Chris Rock, Miley Cyrus, Amy Poehler, Michael Cera…). Mais tout ce beau monde ne suffit pas à rendre ce divertissement féérique comme il se doit. C’est-à-dire qu’on attend que ce moyen-métrage décolle, en vain. Heureusement que les numéros musicaux sont là et que Clooney et Cyrus arrivent à bon point pour rehausser notre intérêt ! Le dernier tiers de A Very Murray Christmas est, d’ailleurs, le meilleur pour moi, car c’est ce que j’attends d’un film de ce genre ! Comme quoi, Sofia Coppola est la preuve qu’on ne peut pas toujours mélanger les torchons et les serviettes (sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, bien sûr) !

 

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Le 21/12/2015

 

Cinéma > Star Wars - The Force Awakens

Le tant attendu septième épisode de Star Wars, Le Réveil de la Force, est enfin là ! Et il faut dire que Disney a mis les bouchées doubles pour que sa sortie ne passe pas inaperçue ! Enfin, soyons honnêtes, qu’il y ait eu ou pas de la promo, le film cartonnerait quand même, quelle que soit la qualité de ce dernier. D’ailleurs, parlons-en, puisque c’est le but de cette nouvelle critique ! L’attente en valait-elle la peine ? The Force Awakens est-il le film de l’année 2015 ? A la première question, je vais dire que oui ; à la seconde, je vais dire que non. Autant commencer par le négatif : comme beaucoup de blockbusters, c’est très cliché, au niveau des personnages (et des situations dans lesquelles ils se trouvent) comme au niveau du scénario (qui favorise les scènes d’action au détriment des scènes plus calmes). Et… c’est tout en ce qui concerne les défauts ! Bon, vous allez me dire qu’ils sont majeurs, mais ceux-ci sont largement palliés par les aspects positifs ! A ce propos, quels sont-ils ? Le casting, en premier lieu : Daisy Ridley incarne avec fougue cette jeune femme pleine de force et d’assurance (ça fait du bien de voir un tel personnage féminin à l’écran), John Boyega est drôle et attachant en fugitif quelque peu maladroit, tandis que Harrison Ford réussit brillamment son come-back en Han Solo ; en revanche, Adam Driver déçoit en méchant trop caricatural et descendant indigne de Dark Vador. La mise en scène et les effets spéciaux envoient du lourd : les (nombreuses) scènes de bataille sont, de ce fait, impressionnantes sur grand écran et nous tiennent en haleine chaque seconde durant. En outre, le scénario, malgré ce que je disais plus haut, suscite bien notre intérêt quant à la suite de la nouvelle saga (les épisodes VIII et IX), surtout la fin… qui nous laisse sur notre faim (ils avaient bien prévu leur coup) ! Enfin, on ressent une certaine nostalgie agréable quant à Star Wars dans son ensemble : le fameux thème musical, qu’on entend au début du film, et les anciens personnages qui font leur retour (Leia, Han Solo et d’autres). Le Réveil de la Force n’est donc pas le film de 2015 pour moi (à cause de ce que j’ai dit au début), mais il en sera l’un des événements cinématographiques incontournables, c’est certain !

 

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Le 18/12/2015

 

Cinéma > The Good Dinosaur

ATTENTION : chef d’œuvre du film d’animation en vue ! Et je ne mâche pas mes mots, croyez-moi ! On tient avec Le Voyage d’Arlo la meilleure réalisation des studios Pixar depuis… Là-Haut, sorti en 2009 ! Après Vice-Versa, qui a fait suffisamment de bruit pour qu’il soit l’un des synonymes cinématographiques de 2015, la sortie de The Good Dinosaur s’est faite discrètement, mais sûrement, au milieu des mastodontes de cette fin d’année. Et si, pour le moment, le petit dinosaure vert tarde à séduire les foules (même si les vacances de noël vont sûrement inverser la tendance), il m’a personnellement conquis ! En effet, le nouveau-né de Pixar nous raconte une belle histoire universelle, qui parlera à tous. Il met en scène un jeune héros très attachant, auquel on s’identifie d’emblée, tant il nous ressemble de par son innocence, ses peurs et ses doutes. Il m’a d’ailleurs rappelé Simba, de même que le scénario du film m’a beaucoup fait penser au Roi Lion (pour le parcours initiatique que doivent entreprendre les deux héros pour atteindre leurs objectifs respectifs). Mais Le Voyage d’Arlo emprunte également quelques références (musicales, notamment) à Rebelle et son univers écossais folklorique. En outre, Arlo n’est pas le seul à m’avoir fait fondre : le petit Spot est tout aussi drôle et attendrissant, malgré son statut "animal", et les autres personnages apportent leur propre touche à l’histoire (comme les trois tyrannosaures, que j’ai adorés). Au final, ce nouveau Pixar est un véritable coup de cœur, soit un récit qui m’a beaucoup parlé et également un peu rappelé ma propre histoire. Malgré un scénario qui tient sur un post-it. Malgré un univers "banal" en soi (contrairement à celui de Vice-Versa, qui était fouillé). Et malgré l’image de la famille qui ne va pas plus loin que les clichés habituels. Ah oui : j’allais oublier l’aspect visuel de l’ensemble, où il n’y a rien à redire, une fois de plus. Bref, The Good Dinosaur est l’un des films incontournables de cette fin d’année, voire de l’année tout court !

 

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Le 13/12/2015

 

Cinéma > The Imitation Game

Un des nombreux films incontournables de 2015 que j’avais raté à sa sortie, en début d’année ! Mon erreur a été réparée cette semaine, après le visionnage de l’acclamé The Imitation Game, qui avait offert sa première nomination aux Oscars à Benedict Cumberbatch et sa seconde/deuxième à Keira Knightley. Des nominations qui ne sont peut-être pas forcément justifiées, de mon point de vue, même si les deux acteurs livrent de belles performances empreintes d’émotions. Et pour le reste, alors (film, réalisateur, décors, scénario, musique, montage) ? Je dirais non également, sauf pour les décors (qui dépeignent bien l’Angleterre de la Seconde Guerre Mondiale), la musique (où on reconnaît très bien la patte d’Alexandre Desplat) et le montage (qui alterne bien entre la fiction et les images d’archives, tout en virevoltant entre trois époques différentes de la vie d’Alan Turing). Car The Imitation Game est effectivement le film à Oscars type, celui où le héros débute en martyr, avant de finir en le héros qui a sauvé toute une nation. Une œuvre classique, donc, à la réalisation et au scénario conformes à beaucoup d’autres films (américanisés) de ce genre. Or, plus on avance dans l’histoire, plus on est pris par cette dernière. Bien sûr, on s’attend à ce que Turing et son équipe finissent par déchiffrer les messages codés de la machine Enigma, mais le scénario est suffisamment bien ficelé pour qu’on côtoie ainsi le suspense, l’action et l’émotion, mais aussi l’humour. Et le fait de voir les trois périodes phares de la vie du personnage principal nous permet de mieux cerner sa personnalité et ses failles. Pour résumer, malgré son côté conventionnel inévitable, The Imitation Game séduit par son aspect humain et psychologique très fouillé, de même que par ses péripéties qui nous tiennent en haleine jusqu'au bout. Un joli moment de cinéma, en somme.

 

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Le 11/12/2015

 

Cinéma > Kill Your Friends

J’aime beaucoup Nicholas Hoult depuis la seconde saison de Skins. Le voir refaire un bref passage dans le cinéma british, via Kill Your Friends, titillait ma curiosité. Et en plus dans le rôle du salopard assumé, du genre de Tony Stonem, de quoi voir ce qu’il lui reste de cette facette ! Et elle est toujours ancrée en lui, comme s’il ne s’était pas écoulé autant d’années entre son départ de la série et cette comédie trash bien assumée ! En effet, ce Kill Your Friends se veut être barré du début à la fin, que ce soit dans la narration (le procédé du personnage principal qui parle aux spectateurs), dans la photographie et le montage (les effets de caméra qui montrent l’état de transe des différents protagonistes), dans les dialogues (genre quand le héros répète plusieurs fois les synonymes du mot "drogue" dans sa tête) et dans les différents acteurs de ce "show burlesque" (à la fois opportunistes et déboussolés). Une comédie noire qui s’assume en tant que telle, certes, mais qui manque d’ambition dans son scénario : on la connaît l’histoire du mec qui veut être khalife à la place du khalife, et on sait bien par quelles étapes il doit passer pour atteindre son objectif suprême… Un argument assez gênant au début du film, mais qui se fait progressivement "oublier" au profit du reste (tout ce dont j’ai parlé précédemment). Et, enfin, que dire du rôle joué par Nicholas Hoult ? Eh bien, malgré son aspect hyper détestable, il se trouve être très attachant. En dépit de ses actes et pensées ignobles, on se place dans son camp et on a envie qu’il réussisse ce qu’il entreprend. Tout ça pour dire que, bien qu’il ait un scénario assez conventionnel, Kill Your Friends mérite qu’on parle de lui en cette fin d’année 2015, clairement !

 

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Le 09/12/2015

 

Interview "Fan du Mois" pour le BSF

Dimanche dernier, j'ai pu donner une interview au BSF, forum de fans français sur Britney Spears, dans le cadre de l'événement mensuel "Fan du Mois". C'est ainsi que j'ai pu parler de ma passion pour Britney et en dévoiler un peu plus sur moi. J'ai également fait un court compte-rendu de mon séjour à Las Vegas et de la résidence Piece of Me, à laquelle j'ai assisté en octobre dernier. L'interview est divisée en quatre parties, pour vous permettre de mieux vous y retrouver. Bonne lecture !...

[Accéder à l'interview]

 

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Le 06/12/2015

 

Musique > DVD/Concert > Madonna, Rebel Heart Tour

Le 28 Novembre dernier, j’ai assisté au Rebel Heart Tour de Madonna, au Sportpaleis d’Anvers. Un concert que j’attendais de voir avec impatience, étant donné que c’était mon premier "face-à-face" avec la Madone ! Et dans l’ensemble, j’ai apprécié ce nouveau spectacle, bien qu’il soit différent de ce que la chanteuse a pu nous proposer par le passé (notamment sur le Drowned World Tour et sur le Confessions Tour)...

[Lire la critique]

 

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Le 04/12/2015

 

Voici un court billet en ce 4 Décembre, pour vous annoncer mon nouveau partenariat avec LesmusicultesdeKevin ! C'est un blog musical pour lequel j'ai eu un coup de coeur, il y a quelques mois déjà, notamment pour son contenu riche (critiques, news, découvertes, dossiers spéciaux). Dans tous les cas, c'est un partenaire que j'accueille à bras ouverts ! Pour voir ce qu'il en retourne, soit vous cliquez ici ou sur le lien ci-dessus, soit vous cliquez sur l'image. Bienvenue Kévin ! =)

 

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Le 03/12/2015

 

James Dashner, The Kill Order (prequel de L’Épreuve)

Je vous reparle de L’Épreuve de James Dashner, à travers le prequel sorti au printemps dernier, L’Ordre de Tuer. Un prequel que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire, comme les autres tomes de la saga, même si ce ne sont pas les mêmes personnages et que l’action se situe bien avant les événements du Labyrinthe. A ce propos, est-ce un "fardeau" le fait que le cadre de l’histoire soit différent dans ce tome-ci ? Eh bien, pour être honnête, oui, j’ai eu un peu de mal à m’attacher à ces nouveaux héros (même si Mark m’a beaucoup fait penser à Thomas, dans sa manière d’agir et dans ses émotions). Mais plus le fil du récit se déroule et plus je me suis attaché et identifié à eux. Comme eux, j’ai avancé dans le flou, en essayant de déceler les mystères entourant les éruptions solaires et, surtout, la Braise (comment et pourquoi elle est apparue). Des questions sont d’ailleurs encore posées et des réponses y sont apportées et, cette fois, l’auteur ne nous laisse pas sur notre faim (le prochain prequel de la saga devrait logiquement aller dans ce sens). Le rythme est également bien construit, dans le sens où autant l’action que les dialogues ont leur place, en cohabitant ainsi harmonieusement. En revanche, j’accuserais un peu de trop de répétitions dans les scènes d’action : on finit ainsi par lire ces passages-là sans vraiment les lire (étant donné qu’ils se ressemblent entre eux). De même, l’écriture n’est toujours inspirée et les personnages sont très clichés (d’un côté, les gentils et, de l’autre, les méchants). Mais malgré ces défauts, L’Ordre de Tuer est digne d’une grande fin du monde sur grand écran (et ça m’étonnerait pas que l’adaptation arrive après celle du Remède Mortel). Une mention bien, donc, pour James Dashner et sa dystopie qui, une fois de plus, nous transporte.