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Le 29/12/2013

 

Cinéma > Don Jon

Premier film de la semaine : la première réalisation de Joseph Gordon-Levitt, acteur que j'affectionne beaucoup. Et son film Don Jon est une jolie réussite, avec ses qualités et ses défauts. Au niveau des qualités, soulignons le jeu d'acteur de Gordon-Levitt, qui nous prouve, encore une fois, qu'il peut interpréter n'importe quel type de rôle. C'est comme si il avait eu ce caractère macho depuis toujours (alors que, il y a quelques années, on aurait vraiment cru qu'il était un amoureux transi de nature). Scarlett Johansson, elle, excelle en femme qui veut contrôler le moindre détail de la vie de son cher et tendre (en femme détestable, autrement dit). D'ailleurs, j'ai tellement adoré son personnage que j'ai regretté de ne plus trop le voir dans la dernière partie du film. Don Jon est également chargé en répétitions dans les scènes et dans les plans, mais c'est ce qui fait justement son charme (j'ai particulièrement aimé le petit son précédant Jon en train de regarder son porno). Et puis, il y a l'humour qui constitue la majeure partie du film, grâce aux dialogues savoureux écrits par M. Gordon-Levitt himself. Côté défauts, Joseph a trop exagéré, selon moi, la caricature du film romantique (même si c'était louable). Le film a tendance a trop s'éterniser vers la fin (alors qu'il ne fait qu'une heure et demie). Enfin, j'ai trouvé le personnage de Julianne Moore assez inutile (même si elle permet au héros de trouver, enfin, une certaine stabilité sur le plan sentimental). Bref, pour un premier essai derrière la caméra, c'est plutôt convaincant !

 

Cinéma > The Wolf of Wall Street

Second film de la semaine : le dernier Martin Scorsese qui met en scène, comme toujours, Leonardo DiCaprio. Alors, qu'en penser ? Eh bien, si l'idée de revoir, une nouvelle fois, l'association Scorsese-DiCaprio à l'écran était alléchante, en plus du pitch, on s'ennuie clairement pourtant. Pour vous dire, je crois que j'ai décroché à la fin du premier tiers du film. Car si, au départ, j'adhérais bien à cet humour souvent gras, je n'ai été que trop lassé de voir ces spécialistes de la finance se droguer et coucher à droite et à gauche, et ce, pendant trois heures. Le Loup de Wall Street aurait d'ailleurs gagné à être raccourci de trois quarts d'heure, si ce n'est plus, tant le film excelle trop dans la répétition. En outre, Scorsese se la joue Tarantino, en incluant des scènes à dialogues, sympathiques au début et interminables à la fin, tant elles se multiplient. Mais que reste-t-il, alors ? La réflexion sur le milieu de la finance, qui est, en fin de compte, assez intéressante (bien que prévisible, finalement). Et les acteurs, que Scorsese est parvenu à diriger avec brio. Bien sûr, il y a Leonardo et son jeu d'acteur, désormais légendaire (à quand l'Oscar tant mérité ?). Puis, il y a Jean Dujardin et Johah Hill, qui sont fidèles à eux-mêmes (ce qui n'est pas pour me déplaire). Il y a aussi Matthew McConaughey, qui apparaît trop peu à mon goût. Et, enfin, il y a la charmante Margot Robbie, déjà aperçue dans About Time (je savais bien que sa tête me disait quelque chose !). En résumé, une belle déception.

 

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Le 22/12/2013

 

Cinéma > Belle et Sébastien

Encore un film familial, français cette fois, que j'attendais impatiemment en ce mois de Décembre 2013 : l'adaptation cinématographique de Belle et Sébastien. Autant vous le dire : j'ai eu les larmes aux yeux durant toute la séance ! Pourquoi ? Eh bien, j'ai été à la fois ému et attendri par la relation qui unit le personnage de Sébastien à la chienne Belle. Le petit Félix Bossuet joue d'ailleurs bien son rôle, contrairement aux adultes. En effet, je trouve que ces derniers surjouent, au lieu d'interpréter avec naturel leurs personnages. En particulier Tchéky Karyo, dans le rôle de César. Au contraire, Margaux Chatelier (Angélina) est celle qui s'en sort le mieux. Au niveau de l'histoire, si l'amitié naissante entre Belle et Sébastien m'a enchanté au plus haut point, je me suis pas mal ennuyé concernant l'intrigue autour de l'occupation Nazie. Surtout que ça ne plaira pas trop aux plus jeunes, à mon avis. D'ailleurs, j'ai trouvé le temps long vers la fin du film. Bref, il y a du bon et du mauvais dans cette nouvelle version.

 

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Le 21/12/2013

 

Séries T.V. > Teen Wolf (Saison 3)

J'ai beaucoup trop délaissé les séries T.V. ces derniers temps, et il était temps que je m'y remette ! Et là, vous allez prendre peur : j'avais laissé la saison 3 de Teen Wolf en stand-by depuis... Juillet dernier ! Alors, quand j'ai repris au septième épisode, autant vous dire que ça a été dur de me rappeler de ce qui s'était passé auparavant ! Et, en même temps, j'avoue m'être ennuyé durant les trois quart de cette première partie. Peut-être était-ce dû au fait que cette saison fasse vingt-quatre épisodes, au lieu des douze habituels ? Certes, il y a toujours énormément d'action, mais la sauce ne prend pas ici, bizarrement. Il faut d'ailleurs attendre les quatre derniers épisodes, pour qu'on s'y intéresse de nouveau. Et là, il s'en passe des choses intéressantes ! Entre des méchants qui sont assez ambigus (c'est une première dans la série), de nouveaux couples et de nouvelles alliances qui se forment, ainsi qu'une certaine noirceur qui se profile à l'horizon, la reprise hivernale promet ! Rendez-vous donc en Janvier pour la suite...

 

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Le 18/12/2013

 

Cinéma > Casse-Tête Chinois

Avant d'aller voir ce troisième volet de la saga de Cédric Klapisch, entamée en 2002 avec L'Auberge Espagnole, j'ai fait une séance de rattrapage en regardant Les Poupées Russes, histoire d'être à jour. Je les ai, d'ailleurs, bien aimées, ces jolies poupées. Alors, quid de ce Casse-Tête Chinois, troisième film d'une saga qu'on pensait terminée depuis bien longtemps ? Eh bien, il est à la hauteur de son prédécesseur, en restant un cran légèrement en-dessous du premier, cependant. Je l'ai trouvé un peu plus niais que les deux autres (surtout le couple Duris-Tautou) et, en même temps, je trouve que les personnages ont encore bien évolué, ce qui donne à l'ensemble un aspect davantage mature. Encore une fois, on voyage, cette fois à New York, et on prend ainsi beaucoup de plaisir à suivre les galères de Xavier. Et, une fois n'est pas coutume, on se marre bien ! Entre des photos de mariage fake et des séances chez un agent de l'immigration pas forcément commode, en passant par une Martine qui nous rend hilares lorsqu'elle parle le mandarin, on n'est pas déçu ! Sans oublier la courte séance de branlette à l'hôpital (pour ce qui est de la musique en fond sonore, je n'en connais pas le titre, hélas). En outre, ce troisième opus confirme définitivement mon attachement pour le couple de Xavier-Martine. Je trouve qu'il y a vraiment une belle alchimie entre ces deux-là, bien plus qu'entre Xavier et Wendy. En revanche, j'ai été un peu agacé par le personnage de Cécile de France, qui exagère trop sa crise de la quarantaine. Enfin, on ne change pas une équipe qui gagne, puisque les acteurs sont toujours aussi bons. Je regrette juste de ne pas avoir retrouvé le reste de l'équipe ERASMUSienne des deux précédents volets. En résumé, une réussite qui vient clore (?) une saga décidément très bonne.

 

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Le 13/12/2013

 

Cinéma > Frozen

Il était dans ma liste depuis un certain temps. En effet, je ne pouvais pas me permettre de rater le dernier Disney de Noël, La Reine des Neiges ! Avant d'enchaîner sur ma critique du film, je voulais préciser que j'ai adoré le court-métrage A Cheval, qui mélange avec brio 2D en noir et blanc et 3D en couleur. Même si je pense que ça doit être meilleur en VO (pour les voix de Mickey, de Minnie et de Pat). Bref, passons à mon avis sur Frozen ! Alors, que dire du nouveau chef d'oeuvre de Walt Disney Pictures ? Eh bien, je suis refroidi... Et pas dans le bon sens du terme ! Bon, une fois de plus, on ne fera aucun reproche sur l'animation et les décors, ni sur les moments d'émotion qui ponctuent le récit. Ce qui m'a le plus agacé, c'est, d'une part, le personnage d'Anna. C'est la princesse la plus cruche que j'ai pu voir dans un Disney, et ce, depuis un sacré bout de temps (heureusement qu'elle évolue bien par la suite). A l'opposé, Elsa s'avère être une reine qui est "torturée" intérieurement et qui tente de s'accepter elle-même et de se faire accepter des autres, ce qui la rend ainsi attachante. Comme les personnages de Kristoff, d'Olaf et de Sven. D'un autre côté, les chansons s'enchaînent, ce qui est agaçant, pour ma part. Trop de chansons tue la chanson. La plupart ne font pas avancer l'histoire, selon moi. A part ça, le scénario n'est pas mal et j'ai bien aimé aussi le fait que Disney se moque de ses héroïnes, actuelles comme anciennes, qui tombent amoureuses trop facilement. Ce qui n'empêche pas qu'Anna soit quand même niaise, au départ. En résumé, j'ai été déçu par La Reine des Neiges, qui est un dessin-animé trop enfantin pour un public d'adultes, à mes yeux.

 

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Le 11/12/2013

 

Musique > Albums > Britney Spears, Britney Jean

En tant que grand fan de la popstar, je ne pouvais pas ne pas écrire mon avis (détaillé) sur le huitième album (déjà !) de Britney Spears ! Et quand j’ai entendu dire de Britney elle-même que cet opus, Britney Jean, était son plus personnel, j’étais très impatient de l’écouter. Et lorsque le moment de l’écoute fut venu, je fus déçu. Dans le sens où cet album m’est de suite apparu comme étant impersonnel. Mais pour étayer cet argument, voici donc mon avis sur chaque titre...

[Lire la critique]

 

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Le 09/12/2013

 

Cinéma > Carrie (2013)

C'était LE film que j'attendais le plus cette année, ayant beaucoup aimé la version de De Palma et le téléfilm de 2002. Cette nouvelle adaptation est-elle à la hauteur de ses prédécesseurs ? Si ce n'est pas le cas pour la presse, j'ai personnellement trouvé du bon et du moins bon dans Carrie version 2013. D'abord, je suis assez mitigé concernant Chloë Grace Moretz dans le rôle-titre. En effet, si l'actrice reste dans l'esprit du rôle, durant les scènes au lycée et au bal de promo, elle s'en éloigne beaucoup lorsqu'elle se retrouve face à Julianne Moore, qui incarne la mère. Elle devient alors rebelle, comme tous les jeunes d'aujourd'hui. Et si on peut y voir une certaine évolution moderne, je trouve que ce n'est pas fidèle à la fille qu'on connaît depuis 1976. Mais peut-être est-ce dû au doublage ? A voir si on a la même impression en VO. La mise en scène est également à revoir : en effet, on a souvent l'impression que le tout est faux, surjoué et caricatural. Ainsi, le personnage de Chris Hargensen, la fille la plus détestable qu'on ait connu sur grand écran, est moins diabolique lorsqu'elle est jouée par Portia Doubleday que par Emilie De Ravin. Même si sa mort reste toujours aussi jouissive (et impressionnante, grâce aux effets spéciaux). Et puis, on a plus l'impression de voir une simple série Z couplée au teen movie qu'un véritable film d'horreur dramatique. Mais, encore une fois, il y a aussi du bon à retirer de cette nouvelle adaptation. Par exemple, les effets spéciaux qui sont vraiment réussis, et qui rendent d'ailleurs la dernière demi-heure du film vraiment très bonne (en même temps, l'histoire de Carrie est basée sur ça, avant tout). Ensuite, les personnages de Sue, de Tommy, de Chris et de Billy restent fidèles à eux-mêmes. La photographie du film est également assez léchée. En outre, on ressent un certain malaise, provoqué par la mère, qui plane sur le spectateur (la scène d'introduction en est un bon exemple). Enfin, le final est assez émouvant, dans le sens où on voit que Carrie est une fille malheureuse, y compris durant ses derniers instants. En résumé, c'est une nouvelle version assez sympathique et moderne (notamment grâce à l'introduction des réseaux sociaux dans l'histoire), qui plaira sûrement aux plus jeunes, et peut-être aux plus vieux.

 

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Le 02/12/2013

 

Musique > Albums > Céline Dion, Loved Me Back to Life

Un an après l’excellent et surprenant Sans Attendre, dont on raffole encore, la diva québécoise qu’on aime tant revient avec son premier opus anglophone depuis six ans, Loved Me Back to Life. Et à l’écoute du premier single du même nom, un hit comme Céline n’en avait plus fait depuis I Drove All Night en 2003, on était bien évidemment impatient de découvrir ce nouvel album. Initialement prévu fin 2012, le retard d’un an en aura finalement valu la peine. En effet, contrairement à One Heart et à Taking Chances, deux bons albums de sa discographie, qui sont trop commerciaux cependant, Loved Me Back to Life est un retour aux sources, avec des up-tempos et ballades dionnesques. Seules Somebody Loves Somebody et Save Your Soul sont vraiment destinés à un public plus jeune. Ce qui n’empêche pas que ces deux chansons soient excellentes. Les autres titres, eux, relèvent du style adult contemporary cher à Céline, pour notre plus grand bonheur. Mis à part Overjoyed, duo avec Stevie Wonder un peu terne, ces nouveaux titres sont de purs coups de cœur ! Ainsi, Water and a Flame et Breakaway s’avèrent être deux belles prouesses vocales pop, tandis que Thank You, At Seventeen et Always Be Your Girl sont vraiment reposantes. Thankful est digne des plus grands classiques de la diva. Unfinished Songs est vraiment entraînante. Enfin, l’album se finit avec deux petites douceurs, nommées How Do You Keep the Music Playing et Lullabye (Goodnight, My Angel) (on sent la voix de Céline nous murmurer à l’oreille un agréable frétillement). Bref, encore une réussite dans la carrière bien remplie de Céline Dion !