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Le 29/12/2012

 

Cinéma > Beasts of the Southern Wild

C'est le coup de cœur du moment des critiques ET du public, le film qui a tout raflé sur son passage à chaque festival. Parce que le synopsis me paraissait, encore une fois, original (une petite fille de six ans qui part à la recherche de sa mère), je me suis décidé à aller voir Les Bêtes du Sud Sauvage. Bilan : le film est original et bon dans sa forme, mais mou dans son fond. Au niveau de la forme, le film se déroule du point du vue de la jeune Hushpuppy (incarnée par Quvenzhané Wallis, qui porte le film à elle toute seule), ce qui fait qu'on ressent tout ce qu'elle-même ressent. Ainsi, l'univers dans lequel elle et son père vivent nous apparaît comme étant apaisant (mais également sordide), tandis que notre monde nous semble alors brutal. Au niveau du fond, l'histoire est banale, mais bien racontée. Cependant, on regrette qu'il ne se passe pas plus de choses au niveau de l'intrigue, et que le scénario soit parfois décousu. Enfin, l'émotion est au rendez-vous (les scènes entre Hushpuppy et son père sont marquantes) et le casting, bien que composé d'acteurs non professionnels, est talentueux. En somme, un joli petit film indée dont la réputation n'a trompé personne.

 

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Le 22/12/2012

 

Séries T.V. > Gossip Girl (Saison 6)

Une autre série qui se termine ! Pour la petite anecdote personnelle, j'ai commencé à regarder Gossip Girl lorsque j'ai intégré l'université. Et voilà qu'elle se termine au moment où je vais moi-même terminer mes études. J'ai un petit pincement au cœur, au moment où j'écris cette critique, tant la série a su regagner en intérêt depuis sa saison 5, l'an dernier. Et ces dix nouveaux épisodes ne m'ont absolument pas déçu ! Toutes les intrigues sont bien menées, or j'avais peur que ce ne soit pas le cas, vu que cette dernière saison était très courte. Ainsi, j'ai appris à réapprécier le couple Chuck/Blair (et dieu seul sait combien ils m'ont gavé par le passé, à se tourner autour sans s'avouer leurs sentiments mutuels) et celui de Serena/Dan (que je détestais au début de la série). De nombreux clins d'œil bien sympathiques sont également faits aux deux premières saisons (le train, l'ascenseur... les fans comprendront). Quant au series finale, j'avais très peur qu'il soit bâclé (vu qu'il ne dure que quarante minutes) mais, heureusement, les producteurs ont su donner une belle fin à la série. Déjà, je suis encore choqué par LA révélation qu'on attendait depuis la saison 1 (à savoir l'identité de la fameuse Gossip Girl), et ce, dans le bon sens. Ensuite, je n'ai pas pu m'empêcher de dire haut et fort "C'est trop beau !" durant les dernières minutes de l'épisode (je ne vous en dis pas plus). Gossip Girl est donc une série qui avait assez bien commencé et qui se termine finalement très bien.

 

Cinéma > Populaire

Aujourd'hui, place au cinéma français, avec le brillant Populaire, porté par deux acteurs que j'adore (à savoir Déborah François et Romain Duris). La première ne cesse de m'émerveiller, depuis son rôle de jeune femme vengeresse dans La Tourneuse de Pages, et incarne, encore une fois, brillamment son personnage (dans lequel je me suis d'ailleurs beaucoup reconnu). Le second a eu droit au même genre de rôle que celui qu'il jouait dans L'Arnacœur, mais il a toujours autant de charisme dans son jeu d'acteur. C'est, entre autres, grâce à eux deux que le film de Regis Roinsard est une véritable réussite, du début à la fin. Outre le fait que François et Duris ont une belle alchimie à l'écran et que leur histoire d'amour est vraiment belle (facile pour une âme fleur bleue comme moi d'être ému), la compétition est passionnante à suivre et, même si on se doute un peu de l'issue finale, on est vraiment happé par le suspense. De plus, la naïveté fait tout le charme de ce Populaire et, à vrai dire, ça fait du bien de regarder une histoire de ce genre. Enfin, l'humour et le casting secondaire de choix contribuent également à la réussite globale de ce film. LE film français de cette fin d'année, sans aucun doute !

 

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Le 21/12/2012

 

Cinéma > Killing Them Softly

Premier film de l'après-midi, un thriller noir signé Andrew Dominik, avec Brad Pitt en tête d'affiche (même si, au final, il n'est pas la seule star du film, Scott McNairy lui tenant dignement tête). Après visionnage, on voit bien que c'est un film présenté à Cannes, tout simplement car ça parle, ça parle et... ça parle ! Visiblement, ça en a dérangé pas mal (surtout du côté des spectateurs), mais moi, ça ne m'a pas gêné plus que ça. Bon, il est vrai qu'il y a quelques temps morts (comme la conversation au bar entre Brad Pitt et James Gandolfini) et qu'on se perd dans le scénario parfois. Dominik ne mise pas non plus sur l'histoire, très classique (ça commence par un bain de sang et ça finit par un bain de sang). Killing Them Softly est, en effet, un film original dans la forme. Certaines scènes sont ainsi plaisantes à voir, tandis que d'autres ne s'avèrent pas être trop insoutenables, grâce au montage, justement. La bande originale est bien sympa également et m'a un peu rappelé celle de Drive. Enfin, j'ai bien aimé le parallèle entre l'Amérique dépeinte dans le film et les discours d'Obama. Un film assez original, donc.

 

Cinéma > Alex Cross

Second film de l'après-midi, Alex Cross, qui marque le grand retour de Matthew Fox sur nos écrans, après la série LOST. Un retour raté, puisque ce dernier n'est pas absolument pas crédible en tant que tueur en série sociopathe. Mais, rassurons-nous : il n'est pas le seul à être aussi mauvais, puisque aussi bien le héros principal que les personnages secondaires brillent par leur incroyable manque de charisme et de talent. Ajoutons à cela des dialogues pompeux et un scénario cousu de fil blanc (je cherche encore à comprendre le pourquoi de la révélation finale). Cependant, le film arrive parfois à nous sortir de notre torpeur, grâce à quelques scènes riches en rebondissements. En fait, c'est surtout ça qui sauve le film, ce qui fait que ça se regarde dans l'ensemble, finalement. Mais voilà, je n'arriverai pas à oublier la performance décevante de Fox.

 

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Le 18/12/2012

 

Cinéma > Argo

Encore un film que je voulais voir absolument (ici pour Ben Affleck, qui est une nouvelle fois derrière la caméra, après l'excellent The Town) et par lequel j'ai été déçu. Du moins, pas totalement. Argo a ses bons côtés. Par exemple, j'ai beaucoup aimé l'humour omniprésent (qui est pourtant inattendu), grâce au personnage d'Alan Arkin, entre autres. Le film est également très fidèle aux années soixante-dix (avec les voitures et les looks de l'époque). Mais voilà, le problème, c'est que l'ensemble est trop prévisible. Bon, avec un film comme celui-là à la base, on devine la fin dès le début. Ça aurait pu ne pas être gênant à priori, sauf que le scénario est vraiment mou. Je m'attendais à un peu plus d'action et, au final, on a surtout droit à du blabla à n'en plus finir et à des moments de faux suspense. Pour finir, Ben Affleck est complètement inexistant dans son rôle (alors que son jeu d'acteur était beaucoup plus convaincant dans The Town), face à un casting secondaire qui s'en sort plus qu'honorablement. Une semi-déception, en résumé.

 

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Le 13/12/2012

 

Musique > Albums > Céline Dion, Sans Attendre

Cinq ans qu’on ne l’entendait plus. Elles sont loin les années 90, où elle sortait un nouveau disque tous les ans ! Il faut dire que, désormais, elle n’a plus rien à prouver et peut donc se reposer sur sa notoriété bien méritée. Je veux bien entendu parler de notre québécoise préférée, aka Céline Dion, qui revient avec un nouvel album en français, intitulé Sans Attendre (avant l’album anglais en 2013). N’attendant vraiment rien de celui-là, je dois avouer que j’ai été drôlement surpris par sa qualité. Déjà, parce que je préfère quand Céline chante en anglais (même si elle a fait aussi de bons albums francophones par le passé). A part le premier single, le très moyen Parler à mon Père, aucun titre n’est à jeter. Après, certaines chansons sont meilleures que d’autres. Je pense notamment à Le Miracle (deuxième single de l’album), L’Amour Peut Prendre Froid (duo réussi avec Johnny Hallyday), Une Chance Qu’on S’a (où on sent bien l’accent québécois de Jean-Pierre Ferland), Moi Quand Je Pleure (j’adore le côté enfantin), Tant De Temps (la plus belle chanson de l’album et aussi la plus émouvante) et Ne Me Quitte Pas (reprise magistrale qui donne des frissons). Ce qui est également plaisant sur ce disque, c’est que la chanteuse ne prend que très peu son accent québécois, lorsqu'elle chante (à part sur deux ou trois chansons). Pour conclure, Sans Attendre est un album vraiment plaisant et agréable à écouter en cette fin d’année.

 

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Le 12/12/2012

 

Musique > Albums > Christina Aguilera, Lotus

On pensait que son retour à la musique serait attendu par beaucoup, mais l’avenir en a décidé autrement. Est-ce pour autant que ce Lotus méritait-il d’être autant boudé par le public ? Eh bien… non ! Alors, certes, on est désormais loin de la vraie Christina Aguilera, celle qui ne faisait qu’un avec la classe, quand il s’agissait d’interpréter des titres pop/rétro (cf. Back to Basics et Burlesque), il n’empêche que ce nouvel album est excellent. Et quand je dis "excellent", ça veut dire que TOUTES les chansons sans exception sont bonnes (à part, peut-être, Cease Fire et Around the World). Que ce soit les up-tempos ou bien les ballades. Avec cet opus, calibré pour plaire au plus grand nombre, la chanteuse réussit plus que bien son come-back, en nous offrant des hits à la pelle. Mes coups de cœur de Lotus ? Lotus intro (qui tranche avec le reste du disque, avec ses sonorités calmes et planantes), Let There Be Love (un hymne parfait pour les clubs), Sing For Me (qui me donne des frissons), Blank Page (la plus belle ballade de l’album), Circles et Shut Up (toutes deux sont des ovnis dans la discographie de Christina). Bref, mon estime pour Xtina est bien remontée depuis le semi-désastre qu’était Bionic. Mais, en même temps, j’espère qu’elle reviendra un jour au style pop/rétro, car ça lui va si bien !

 

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Le 09/12/2012

 

Musique > NRJ Music Awards 2013

Le 26 Janvier prochain, ce sont les NRJ Music Awards 2013 ! Je ne vais rien inventer en vous disant que, encore une fois, les nominations relèvent de l'absurde (aussi bien côté francophone que côté international). Mais voilà, j'avais envie d'apporter ma contribution, aussi minime soit-elle. Au départ, j'avais envie de faire un petit dossier, avec mes commentaires et mes votes persos pour chaque catégorie. Mais, par manque de temps, ça ne s'est pas fait. Du coup, j'ai décidé de publier une news sur le site avec mes votes seulement (même si je sais les résultats en seront bien loin). Voici donc les noms de celles et ceux que j'aimerais bien voir gagner...

 

- Révélation francophone : Tal ou Orelsan

- Révélation internationale : Birdy

- Artiste féminine francophone : Jenifer ou Shy'm

- Artiste féminine internationale : Rihanna

- Artiste masculin francophone : Keen'V

- Artiste masculin international : Bruno Mars

- Groupe/duo francophone : BB Brunes

- Groupe/duo international : Carly Rae Jepsen/Owl City

- Chanson internationale : Diamonds (Rihanna)

- Clip : Gangnam Style (Psy)

 

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Le 06/12/2012

 

Musique > Albums > Mylène Farmer, Monkey Me

Il y a quelques semaines, Mylène Farmer créait la surprise générale avec l’annonce de sa nouvelle tournée. L’annonce du nouvel album n’a pas tardé à suivre (logique), et c’est donc le 3 Décembre que les fans et le grand public ont pu découvrir Monkey Me (un nom qui suscite bien des moqueries). Un album aussi bon que le surprenant Bleu Noir ? Laurent Boutonnat étant de nouveau derrière les commandes, on craignait un résultat kitch et dépassé. Il est vrai que le premier single A l’Ombre sonne un peu daté, mais la chanson s’écoute bien. Cependant, il y a de bien meilleurs titres sur Monkey Me, comme Nuit d’Hiver (sans doute l'une des chansons les plus surprenantes dans la discographie de la chanteuse), A Force De… (un bon mélange d’électro et d’oriental) et Je Te Dis Tout (sûrement le seul titre vraiment farmerien, avec Quand). Du bon travail a été également fait, concernant la production sur Elle a Dit, Tu Ne Le Dis Pas, Love Dance et Ici-bas. Et puis, il reste les titres qui sont sympas, mais sans plus : Monkey Me, Quand (un peu redondante et trop prévisible, mais pas désagréable pour autant), J’ai Essayé de Vivre (aka le titre qu’on oublie à chaque écoute) et A-t-on Jamais. En résumé, ce nouvel album aurait pu être mieux (même si Bleu Noir avait mis la barre très haut). Néanmoins, on est agréablement surpris, dans le sens où il n’est pas ce à quoi Mylène nous avait habitués, jusque-là (un peu comme Anamorphosée). La prise de risque fait donc plaisir à voir.