+ Archives > Avril 2014 +

 

Le 30/04/2014

 

Cinéma > The Amazing Spider-Man 2

J'avais revu le premier volet Lundi soir, histoire de me faire une piqûre de rappel, avant d'aller voir The Amazing Spider-Man 2, afin de ne pas être largué durant toute la séance ! Et, justement, que dire de ce nouveau volet ? Eh bien, disons que je l'ai trouvé un peu moins bon que le premier. Mais vraiment rien qu'un peu ! En effet, j'en retiens aussi bien des qualités que des défauts.

Les qualités résident dans les effets spéciaux, les cascades et la 3D. Déjà, j'ai eu l'impression qu'un véritable effort a été fait au niveau de la 3D, que le film a été pensé de cette manière-là, justement. On est également très bien servi, concernant les fameuses scènes de "voltige aérienne". Je dirais même qu'elles sont beaucoup plus travaillées ici. Les effets spéciaux n'en sont donc que plus réussis. Autre qualité du film : les deux méchants ! En ce qui concerne Electro, même si le personnage est caricatural, on s'y attache d'emblée, parce que c'est un paria malgré lui. Par contre, son physique est ratée, comme pour Le Lézard. Concernant Harry Osborn, je suis plus sceptique. Autant je n'ai rien à redire sur l'excellente performance de Dane DeHaan, autant je trouve que Le Bouffon Vert a été introduit trop rapidement. J'aurais préféré que Marc Webb attende le troisième film, pour ça. Mais tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a clairement une énorme différence entre le Harry de Raimi et celui de 2014 !

Les défauts, eux, concernent le personnage de Spider-Man et la relation Peter Parker/Gwen Stacy. Autant dans le premier, j'aimais le fait que l'homme-araignée ait beaucoup d'auto-dérision. Ici, le fait qu'il multiplie les gags à chacune de ses apparitions (dans son costume, j'entends) est assez énervant. Ensuite, par rapport à l'histoire d'amour, je l'ai non seulement trouvée niaise, mais je lui ai aussi trouvée une ressemblance flagrante avec celle de Spider-Man 2, avec les "Je t'aime, moi non plus". Bon, je dois vous avouer aussi que je connaissais d'avance le twist final, donc j'étais un peu "influencé", en quelque sorte. Après, je n'ai pas trop ressenti la pression du héros, comme elle avait pu être montré dans Spider-Man 2, encore.

Pour finir, je terminerai par le jeu des acteurs, que j'ai bien aimé dans l'ensemble, et par le scénario. Pour ce dernier argument, je suis assez partagé : je ne me suis pas du tout ennuyé (comme je l'ai dit plus haut) et, en même temps, j'ai trouvé qu'il se passait trop de choses dans ce volet. Notamment parce qu'il y a deux méchants, au lieu d'un seul (après, le résultat à l'écran en pâtit moins que dans Spider-Man 3).

Pour résumer, je trouve cette nouvelle saga de Spider-Man vraiment bonne. Elle n'a même pas à rougir à son ancêtre, selon moi ! A présent, il faut attendre deux ans pour voir la suite !...

 

*******************************

 

Le 28/04/2014

 

Cinéma > Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?

Aujourd'hui, je suis allé voir la nouvelle comédie française du printemps, qui réalise actuellement un carton au Box-Office : j'ai nommé Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? ! Et, bon dieu, qu'est-ce que j'ai ri ! D'accord, ce n'est pas la comédie du siècle, mais j'ai passé un très bon moment ! Le film est bourré de clichés (racistes), mais ils sont amenés intelligemment, je dirais. Evidemment, du second degré sera nécessaire, si vous voulez vraiment apprécié le film. Dans tous les cas, les dialogues et la mise en scène sont savoureux, les situations comiques sont hilarantes et l'émotion est parfois au rendez-vous (notamment vers la fin). Le casting est en or, surtout Frédéric Chau (Chao), Emilie Caen (Ségolène), Christian Clavier, Pascal N'Zonzi (André Koffi) et Chantal Lauby. Un film familial qui égaiera votre mois d'Avril (si ce n'est pas déjà fait) ou celui de Mai !

 

*******************************

 

Le 23/04/2014

 

Cinéma > Rio 2

Après avoir vu le premier volet la semaine dernière, afin de rattraper mon retard de trois ans (!), je suis allé voir Rio 2 cet après-midi, dans une salle bondée de parents avec leurs mômes. N'ayant pas vraiment aimé le précédent film, même si ça se laissait regarder, j'étais réticent à l'idée d'aller voir celui-là. Et, finalement, je l'ai davantage apprécié, sans pour autant me dire que c'est un grand film d'animation (mais ça, ça reste subjectif). Maintenant que les personnages principaux de la saga nous ont bien été présentés, on aime bien les retrouver. Et on aime bien les nouveaux également (la grenouille m'a vraiment fait rire !). Les différentes intrigues sont sympas et l'idée de mettre également en scène les humains reste bonne. L'humour est davantage présent, tandis que l'ennui est absent. Et le fait de changer de décor géographique est aussi un bon point. Par contre, ce qui m'a irrité par dessus tout, ce sont les chansons qui s'enchaînent. J'avais dit la même chose pour La Reine des Neiges à l'époque (même si, depuis, je suis tombé amoureux du film), et je le redis pour Rio 2 : ça plombe le film plus qu'autre chose. Alors que, dans le premier opus, la présence de titres Bossa Nova apportait un réel plus. Alors que là, j'ai l'impression qu'ils ont voulu ajouter beaucoup plus de modernité à la saga, et c'est dommage, je trouve. Après, peut-être que la version originale me donnerait une autre impression ? Pour finir, le doublage est vraiment de qualité, que ce soit Lorànt Deutsch, Laetitia Casta, Elisabeth Ventura, Emmanuelle Rivière, Christophe Peyroux (que je n'avais même pas reconnu !) ou même M. Pokora. Un casting vocal, qui n'a absolument pas à rougir de honte face à la distribution américaine (pourtant composée de will.i.am, Jamie Foxx, Anne Hathaway, Jesse Eisenberg et Bruno Mars !). En résumé, sympathique, mais c'est tout.

 

*******************************

 

Le 17/04/2014

 

Cinéma > Noah

Au départ, Dieu créa le ciel, la Terre, l’espèce animale, puis l’Homme et la Femme. Quand Eve goûta au fruit de la passion, synonyme du péché originel, ce fut le début de la fin de l’humanité.

Des années plus tard, leur descendant, Noé, est chargé, par le "créateur", de construire une arche, destinée à le sauver lui et son entourage, ainsi que les animaux. En effet, le Seigneur a l’intention de noyer la planète entière, et tout ce qu’il reste d’elle. Soit le signe d’un futur renouveau…

[Lire la critique]

 

*******************************

 

Le 15/03/2014

 

Cinéma > Fading Gigolo

Un film avec Woody Allen en tant qu'acteur, dans un film qui n'est PAS de Woody Allen lui-même, c'est un événement ! Et comme la bande-annonce m'avait plu, j'ai décidé d'aller voir Apprenti Gigolo, de et avec John Torturro. Et je dois vous dire que j'ai trouvé ce film assez allenien dans l'âme, sûrement à cause de la présence de l'acteur/réalisateur en tête d'affiche. Et, en même temps, il a la "touche Torturro", notamment à cause de l'histoire d'amour, qui s'installe progressivement entre Fioravante (Torturro) et Avigal (Vanessa Paradis). Une romance qui est mise en scène de manière très sobre, finalement (alors que le film démarrait comme une pure comédie allenienne). Et si on a l'impression que, par moments, Fading Gigolo part un peu dans tous les sens, il déploie tout de même un logique scénaristique linéaire, et ce, jusqu'au bout. Il passe ainsi aisément d'un genre cinématographique à l'autre. J'avoue également que, au départ, je ne voyais pas forcément l'utilité des personnages d'Avigal et de Dovi (Liev Schreiber), jusqu'à ce que l'ensemble finisse par se dénouer. Et les comédiens, dans tout ça ? Ils m'ont tous convaincu, plus ou moins, à l'exception de Sharon Stone, peut-être. Dans le sens où, pour moi, les rôles de femme fatale lui vont beaucoup mieux. Mais il est vrai que le personnage, dont elle a écopé ici, est à mille lieux de ceux qu'elle a interprétés jusque-là. Sinon, Woody est égal (et fidèle) à lui-même, Vanessa incarne décidément bien la fragilité, John joue beaucoup de son aura charmeuse, tandis que Sofia Vergara trouve un rôle qui lui correspond bien. Bref, un régal !

 

*******************************

 

Le 13/04/2014

 

Cinéma > Divergent

Cet après-midi, je suis allé voir Divergente. Soit la nouvelle saga en vogue, qu'on veut à tout prix nous vendre comme un piètre successeur d'Hunger Games et de Twilight. Or, à part les cinq factions qui rappellent les douze districts de HG (et le passage du choix de la faction, qui rappelle un peu Harry Potter), la comparaison n'a vraiment pas lieu d'être ! Alors, oui, encore une fois, l'héroïne est une jeune fille de seize ans, qui doit faire des choix décisifs pour sa vie future. Oui, on a (encore) droit à une histoire d'amour "impossible" (et sûrement à un triangle amoureux, dans les prochains volets). Oui, une fois de plus, c'est une paria, malgré elle. Et, oui, c'est surtout pour les ados. Mais malgré tous ces détails, Divergente s'avère être vraiment très bon. Bon, il faut avouer que les trois quarts du film se concentrent surtout sur le personnage de Tris, du milieu dans lequel elle a grandi à son intégration dans le clan des audacieux, en passant par la relation ambiguë qu'elle entretient avec son entraîneur. Ils se concentrent également un peu sur celui de Quatre, même si on n'en saura pas plus à son sujet, une fois le générique de fin arrivé. Et même s'il y a "peu" d'action, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, personnellement ! Si, au début, j'avais du mal, je suis peu à peu entré dans la peau de Tris, pour vivre ses faits et gestes, en temps réel (en plus des sentiments qui l'envahissent). Et si on n'a pas lu le livre, on est très facilement surpris (bien que certains événements se devinent à l'avance). D'ailleurs, je n'en pouvais plus, "psychologiquement" parlant, avec toutes ces révélations ! Et les acteurs, alors ? Déjà, la comparaison entre Jennifer Lawrence et Shailene Woodley n'a pas lieu d'être, cette dernière ayant déjà fait ses preuves dans le superbe The Descendants. Et dans le rôle principal de Divergente, elle s'en sort très bien ! Certains la trouvent fade, hors c'est son rôle, naturellement très introverti, qui veut ça ! Sinon, je retiens essentiellement Theo James, Miles Teller (qu'on adore détester ici) et Jai Courtney (la même). J'aurais envie de citer Kate Winslet également, moi qui adule cette actrice depuis Titanic, mais son personnage est peu étoffé, aussi car elle n'apparaît pas beaucoup dans ce premier volet. Quant à la fin du film, on sent bien la suite venir. Et pour vous le dire franchement, je l'attends avec impatience !

 

*******************************

 

Le 09/04/2014

 

Cinéma > Les Yeux Jaunes du Crocodile

Un grand merci à Cécile Telerman pour ce très beau film ! Un grand merci aux actrices (Julie Depardieu, Emmanuelle Béart, Alice Isaaz, Edith Scob) et aux acteurs (Patrick Bruel, Samuel Le Bihan, Jacques Weber) pour leurs magnifiques performances, pleines de sincérité. Les Yeux Jaunes des Crocodiles est un véritable bijou d'authenticité, où le spectateur se retrouvera en chacun des personnages, pour une raison ou pour un autre. Entre Joséphine (Depardieu) qui a une personnalité trop effacée, Iris qui est trop narcissique, Hortense qui est opportuniste, Philippe qui subit plus sa vie qu'il ne la vit, Marcel qui est lâche ou encore Henriette qui se met sur un piédestal, on s'amuse à aimer ou haïr cette famille, aux rapports tendus et dans laquelle chacun joue un rôle qu'on lui a attribué d'office. Après, l'ensemble peut sonner "faux" et, donc, cliché, mais un film ne se construit-il pas à partir des clichés que la société crée (que nous-mêmes créons, en somme) ? Il y a beaucoup d'humour, notamment grâce aux personnages d'Iris et d'Hortense. Mais on pleure également, quand on regarde "impuissants" la situation de Joséphine, dont son entourage profite plus ou moins, et ce, sans scrupules. Et puis, on ne s'ennuie pas une seule seconde (même si on sait que ce sont de "simples récits de vie"). Une jolie comédie dramatique à voir !

 

*******************************

 

Le 05/04/2014

 

Musique > Albums > Shakira, Shakira.

Le nouvel album anglophone de Shakira est sorti, il y a déjà deux semaines ! Mais je ne peux tout de même pas ne pas en parler ! Alors, que vaut cet opus éponyme ? Eh bien, après une première écoute tiède (dans le sens où je n’ai retenu presque aucun titre), je trouve que Shakira. est un disque honnête et appréciable, mais sans doute beaucoup moins "tubesque" que She Wolf et Sale El Sol, en raison de la nouvelle ligne musicale directrice choisie. Les vrais hits sont donc rares. On a ainsi droit à Can’t Remember To Forget You (la présence de Rihanna est clairement un plus, le titre est un véritable grower) et sa version espagnole, et à Dare (La La La) (le Waka Waka de 2014, qui tranche d’ailleurs avec le reste de l’album) et sa version Mondial 2014. La colombienne renoue également avec le pop/rock, à la Objection (Tango) et autre Mon Amour, via les énergiques The One Thing, Spotlight (sûrement le meilleur titre de l’opus) et Chasing Shadows. Mais il y a aussi des mid-tempos à la Underneath Your Clothes, du genre Empire (également un grower après plusieurs écoutes) et Loca Por Ti (un autre de mes coups de cœur). Shakira fait également un détour par la folk (You Don’t Care About Me, l’hymne amoureux 23), la country (Medicine, en duo avec Blake Shelton) et même le reggae (Cut Me Deep, single parfait pour la période estivale). Trois styles dans lesquels elle est très convaincante. Je terminerai cette critique avec deux chansons, que je trouve assez anecdotiques, voire faiblardes : Broken Record et That Way. C’est donc un retour musical réussi que la chanteuse effectue sur le marché mondial. En espérant que le succès suive dans les pays anglophones…

 

*******************************

 

Le 04/04/2014

 

Cinéma > 47 Ronin

Gros flop aux Etats-Unis, en partie dû aux problèmes de tournage et de post-production, 47 Ronin est pourtant un très bon blockbuster ! Je m'attendais à une véritable catastrophe, notamment au niveau de l'écriture générale, mais le film de Carl Erik Rinsch s'en sort admirablement de ce côté-là. Alors, certes, on a encore droit à l'histoire du paria, rejeté par ceux qui l'ont recueilli, qui s'éprend de la princesse du royaume (et inversement), et qui devra faire ses preuves avant d'être finalement accepté par ses alliés. Mais le fait que ce soit justement un paria fait qu'on s'identifie d'emblée au personnage (et qu'on s'y attache), et aussi parce que Keanu Reeves livre une bonne performance. Mais c'est du côté des dames à qui va mon coup de coeur, puisque Rinko Kikuchi (Pacific Rim) est parfaite en méchante sorcière sans âme, fourbe et manipulatrice. Mais j'ai également aimé les jeux d'acteurs de Hiroyuki Sanada (Revenge, Wolverine), en ami/ennemi de Kaï, et de Kô Shibasaki, en princesse innocente et tourmentée. Je trouve également le scénario bien construit : l'action se met progressivement en place, les personnages sont bien introduits et la fin est assez inattendue (triste et, en même temps, juste). Les effets spéciaux sont réussis. J'ai d'ailleurs trouvé qu'ils avaient bien reconstitué le Japon médiéval, qui s'accorde ainsi parfaitement à l'aspect fantastique voulu par le réalisateur. Par contre, je n'ai pas été convaincu par le "design" de certains personnages (on voit bien qu'ils sont faux). Mais ce 47 Ronin est une belle surprise, dans le rayon des blockbusters ! Dommage qu'il ait été condamné d'avance, cependant...

En bonus : Rick Genest, qui est apparu dans le clip Born This Way de Lady Gaga, fait un caméo !

 

*******************************

 

Le 03/04/2014

 

Cinéma > La Crème de la Crème

Mesdames et messieurs, je vous présente mon coup de coeur (déjà !) de ce mois d'Avril 2014 : La Crème de la Crème ! Un film qui porte très bien son nom, tellement c'est de la crème ! D'ailleurs, j'ai beaucoup pensé à deux autres films que j'avais adoré l'an passé : Spring Breakers et The Bling Ring. Le premier pour le côté trash, le second pour le côté "bling bling". Même si on ne retrouve pas forcément cette image léchée dans le film de Kim Chapiron (mise à part la fin, entre autres). En revanche, l'électro "bobo" est bien de la partie. J'ai d'ailleurs toujours trouvé que ce style musicale représentait bien la jeunesse déchéante actuelle, illustrée au cinéma. La bande originale est, en tout cas, de qualité, si on excepte les titres des années 70/80. Et, en même temps, ces mêmes chansons contribuent en partie au second degré ambiant, instauré par le réalisateur. Car La Crème de la Crème est un film qu'il vaut mieux ne pas forcément prendre au sérieux, même s'il reflète une certaine réalité. Ce qui le rend drôle (en plus des scènes "comiques"), malgré son sujet très malsain. Et que dire des acteurs ? Eh bien, je pense qu'il faudra compter sur Alice Isaaz dans les mois et années à venir (et je la trouve vraiment belle, ici). De même que Thomas Blumenthal, à qui on s'identifie facilement via son personnage (qui a finalement les mêmes peurs que n'importe quel jeune adulte : celle d'aimer et de s'engager sur une relation à long terme). Tandis que Jean-Baptiste Lafarge a ce côté "fils à papa inaccessible", qui sied à merveille à son rôle. Et évidemment, il faut compter sur la tension sexuelle grandissante entre Kelly et Louis, et je vous avoue que j'attendais LE moment où ils s'"abandonneraient" l'un à l'autre. En tout cas, avec ce troisième film, qui clôtura peut-être une première trilogie/saga autour du mal-être de la jeunesse actuelle, Kim Chapiron prouve qu'il est une valeur sûre dans le cinéma indée.

 

*******************************

 

Le 02/04/2014

 

Cinéma > Salaud, On T'aime

Premier film du mois d'Avril : le nouveau drame de Claude Lelouch. Avec le nouveau trio gagnant Johnny Hallyday / Sandrine Bonnaire / Eddy Mitchell. Et je dois vous dire que ça me fait du bien de voir des films comme ça ! Même si, cette fois, il s'agit d'un drame pur et dur ! Et même si on part encore d'un gros mensonge, qui va donner suite à une série de quiproquos, le film ne virera finalement pas à la comédie potache... Et tant mieux ! Salaud, On T'aime privilégie la simplicité, la poésie et la pudeur. Les dialogues respirent la beauté, la mise en scène également. Les acteurs jouent bien : Johnny et Eddy interprètent finalement un peu leurs propres rôles, Sandrine est toujours aussi retenue et "sensible" dans son jeu. Irène Jacob, Pauline Lefèvre, Sarah Kazemy et Jenna Thiam (qui jouent les quatre filles d'Hallyday) sont aussi très convaincantes dans leurs personnages. Je me suis laissé ainsi "emporté" paisiblement par ces nombreux conflits familiaux, qu'on a tous connus plus ou moins. La fin du film, qui vire un peu au "polar", m'a déçu en revanche. Le changement de style était, pour moi, inutile. J'aurais préféré que Lelouch s'en tienne au drame "classique" seulement, son film étant très bien comme ça. Mais sinon, j'ai passé un agréable moment en compagnie de cette famille, qui se déchire comme n'importe quelle autre.