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Le 29/04/2013

 

Cinéma > L'Ecume des Jours

Ah, ce bon vieux Michel Gondry ! Lui, au moins, quand il sort un nouveau film, il ne se fout pas de nous ! D'ailleurs, son Ecume des Jours est fantas(ti)que, et ce, du début à la fin. C'est ainsi qu'on a droit à des sonnettes qui se déplacent telles des araignées, des anguilles se cachant dans des tuyaux, des lapins mangeant des carottes en acier, ou encore des "chiens-chaussures". C'est sûr, c'est beaucoup plus "dingue" que Eternal Sunshine of the Spotless Mind, beaucoup plus inaccessible également (ce n'est pas tout le monde qui va aimer, c'est sûr). Et ça part dans tous les sens. Mais voilà, je n'ai pas eu de mal à rentrer dedans. J'ai même beaucoup ri, durant certains passages (même durant les plus "gores"). J'ai adoré la première partie, pleine de joie de vivre et qui fait beaucoup rêver, alors que je me suis plus ennuyé durant la seconde (il faut dire que le film devient plus sombre, et ce, dans tous les sens du terme). Quant au casting, de bonnes surprises concernant Gad Elmaheh (que ça fait du bien de le voir dans un rôle vraiment sérieux !) et Omar Sy (que j'adorais déjà dans SAV). Pas de surprise pour Audrey Tautou, qui incarne un personnage lui seyant à merveille. Plus de mal, en revanche, avec Romain Duris (au départ, du moins). Bonnes performances également de la part d'Aïssa Maïga, de Charlotte Le Bon et de Vincent Rottiers. Donc, au final, j'avais peur d'un ratage complet (ou, du moins, de ne rien comprendre), mais j'ai bien adhéré à l'ensemble.

 

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Le 27/04/2013

 

Musique > Albums > will.i.am, #willpower

Pendant que Justin Timberlake sortait son troisième album, will.i.am a mis du temps à sortir le sien. Le single The Hardest Ever est tellement passé inaperçu qu'il n'est même pas sur la trackliste finale. This Is Love a eu énormément de succès en Europe, tandis que Scream & Shout a cartonné partout (merci Britney !). Et à l'heure où #thatPOWER et Fall Down débarquent, #willpower sort enfin de sa tanière. Alors, que dire de ce nouvel opus, assez attendu ? Eh bien qu'il est rempli de bons titres en tout genre. En effet, différents styles se côtoient sur ce nouvel album, même si, à la première écoute, j'ai eu l'impression d'y retrouver un peu de The Beginning des BEP. Et c'est un peu le cas dans Great Times Are Coming et Fall Down (en featuring avec Miley Cyrus). Sinon, les tubes sont nombreux : Hello, This Is Love (un véritable hymne), Scream & Shout (of course), Let's Go, Gettin' Dumb, #thatPOWER (malgré la présence de Justin Bieber), Reach for the Stars et Bang Bang (que j'adore pour son côté rétro/tango/électro). Tandis que quelques titres sympas/passables viennent s'ajouter : Geekin', Freshy, The World Is Crazy, Love Bullets, Far Away From Home et Smile Mona Lisa (qui se distingue clairement du reste). On termine par le plus mauvais : Great Times Are Coming (c'est surtout le début qui me dérange) et Ghetto Ghetto (il n'y aurait pas eu Baby Kaely, ça serait passé, mais là non). Bref, une belle ratatouille musicale qui plaira à certains et pas à d'autres. Moi, en attendant, je me tâte encore à acheter l'album.

 

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Le 26/04/2013

 

Cinéma > Cloud Atlas

J'avais hâte de voir Cloud Atlas, à cause du buzz fait autour. Et je peux vous confirmer que ce film est une belle claque, dans tous les sens du terme. Non pas qu'il soit difficile à comprendre. Au contraire, une fois qu'on a bien situé les différents personnages (car ils sont nombreux !) et distingué les différentes intrigues, on est tout simplement emporté. Cloud Atlas est, en effet, divisé en six parties distinctes, toutes reliées les unes aux autres. C'est ainsi qu'on s'amuse à essayer de savoir quel élément et/ou quel personnage est le lien moteur entre chacune d'entre elles. Après, je pense qu'il est nécessaire de tout revoir, afin d'en comprendre toutes les subtilités, car un film tel que Cloud Atlas recèle de messages qu'il est nécessaire de décrypter. Mais rassurez-vous : le film reste tout de même très accessible au grand public, malgré sa très longue durée. Les acteurs ont été très bien choisis : Tom Hanks, Halle Berry, Jim Sturgess, Susan Sarandon, Tim Broadbant (excellent dans le rôle de Timothy Cavendish), Doona Bae... Et si, dans certaines scènes, on les reconnaît parfaitement, ce n'est pas du tout le cas dans d'autres scènes. Je dis donc : bravo aux maquilleurs qui ont su parfaitement faire leur boulot. Eh oui, ce sont les mêmes acteurs qu'on retrouve dans les six "courts-métrages" ! Ils n'ont donc pas été pris au hasard ! Pour conclure, je vais reprendre ce que j'ai dit plus haut : Cloud Atlas est une belle claque cinématographique, que je ne regrette absolument pas de m'être prise.

 

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Le 21/04/2013

 

Cinéma > Des gens qui s'embrassent

Un film détente qui pourrait très bien passer le Dimanche soir sur TF1. Le petit dernier de Danièle Thompson ne laisse pas un goût amer, contrairement à Le code a changé, sorti en 2009. Ou alors c'est moi qui suis devenu beaucoup moins critique depuis le temps. En attendant, Des gens qui s'embrassent s'avère être bien sympathique. Comme d'habitude, chez Danièle, les bourges sont à l'honneur et leurs tracas aussi, tandis que les dialogues sont à la fois bien écrits et parfois téléphonés. Le film porte bien son nom : les gens s'embrassent, mais sont hypocrites par pure convenance. Si certaines intrigues sont un peu surréalistes (genre la fille qui tombe amoureuse d'un inconnu, sans savoir que ce dernier est en fait le mari de sa cousine qu'elle adore), d'autres reflètent bien la vie au sein de la famille en général (après tout, on est un peu tous comme ça face à nos parents, à nos frères et sœurs...). Les acteurs sont dans la retenue jusqu'au bout, comme Lou de Laâge (contrairement à son rôle dans Jappeloup) et Max Boublil, par exemple. Pour ma part, j'ai surtout été convaincu par Monica Bellucci et Ivry Gitlis, et, dans une moindre mesure, par Eric Elmosnino. Comme je le disais au début de ma critique, c'est un bon film pour la détente.

 

Cinéma > The Host

Comme pour le livre, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. En effet, il faut attendre que Vagabonde/Mélanie soit en cavale pour que le film démarre enfin. De plus, j'ai eu vraiment du mal avec les effets spéciaux, qui ont été incorporés aux yeux des acteurs jouant les âmes (surtout pour Saoirse Ronan), et la manière dont la relation Gaby/Mélanie est montrée (même si on finit par s'y faire). Après, effectivement, il ne se passe pas grand chose, si ce n'est que, contrairement au roman, il y a des scènes additionnels concernant la traque de la résistance. Mais Les Âmes Vagabondes reste agréable à regarder et est assez fidèle au roman. Ainsi, Vagabonde reste attachante, tandis que Mélanie est toujours aussi insupportable. Le triangle amoureux est évidemment présent et chaque couple a sa propre alchimie (même si ma préférence va à Gaby/Ian). Après, même si c'est Stephenie Meyer derrière la production, le tout n'a franchement rien à voir avec Twilight (même si, maintenant, c'est devenu à la mode de comparer toutes les histoires d'amour impossible avec la saga). Enfin, je vous avoue que j'étais très mécontent du choix de l'actrice principale, mais force est de constater que Saoirse Ronan s'en tire très bien ! Bref, un bon film qui, je l'espère, aura du succès (mais, à mon avis, ça ne sera pas le cas).

 

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Le 16/04/2013

 

Cinéma > Dead Man Down

Une très bonne surprise qu'est le nouveau film de Niels Aren Oplev, réalisateur du premier Millénium. Et comme on ne change pas une recette qui marche, le danois retrouve celle qu'il a révélée au monde entier (et qu'on peut désormais qualifier de "Kate Winslet suédoise") : Noomi Rapace. Après une brillante performance dans Passion de Brian De Palma, la jeune actrice confirme, encore une fois, ce que la critique et le public pensent d'elle : que n'importe quel rôle lui sied comme un gant, surtout celui de la femme vulnérable pleine de rage, comme ici. On ressent le désespoir et la haine de son personnage, on se met à sa place en tant que victime (cf. la scène où les enfants de son immeuble la traitent de "monstre"). Et puis, il y a Colin Farrell, un acteur que je croyais encore has-been, avant de voir Dead Man Down. Le thème central de ce film étant la vengeance, il était logique que son personnage à lui soit également rempli de haine. Et il y a étonnamment beaucoup de justesse et de crédibilité dans sa performance d'acteur. Le couple (car il y a évidemment une histoire d'amour qui vient se nouer) est entouré de seconds rôles tout aussi bons. L'histoire est palpitante et, si le scénario manque de surprise (on découvre très vite qui est le vrai coupable), le tout n'en reste pas moins passionnant à suivre. Pour le moment, c'est le film qui m'a le plus fait vibrer en ce mois d'Avril.

 

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Le 14/04/2013

 

Séries T.V. > The Carrie Diaries (Saison 1)

Fin Janvier, je vous parlais de The Carrie Diaries, nouvelle série de la chaine CW et préquel du célèbre Sex & The City. Après avoir regardé le dernier épisode en date, j'en profite donc pour faire un bilan général de cette première saison, qui est réussie selon moi.

Je me rappelle encore du pilot, que j'avais trouvé vraiment mauvais, car les situations et personnages clichés s'entassaient, au fur et à mesure que les 40 minutes de l'épisode s'écoulaient. Néanmoins, j'ai continué à regarder, car The Carrie Diaries fait partie des rares séries T.V. qui suscitent beaucoup d'intérêt chez moi. Bref, j'ai continué et, dès le deuxième épisode, j'ai été emballé, au point de devenir accro à ce nouveau guilty pleasure. Mais qu'est-ce qui fait qu'il doit y avoir une seconde saison ? Déjà, dans ce préquel, on retrouve tout l'esprit de Sex & The City : la voix-off qui accompagne les différents intrigues (amoureuses, évidemment, sinon ça n'a pas de sens, surtout ici), mais aussi les fameuses "réunions" où Carrie et ses meilleurs amis de l'époque parlent amour, sexe et autres fantasmes adolescents. Ensuite, Anna Sophia-Robb, dont j'avais déjà fait des éloges en Janvier dernier, a tout d'une Carrie Bradshaw : innocente et romantique, comme on l'aimera des années plus tard (ou pas). Enfin, les personnages entourant l'héroïne sont tous attachants, sauf peut-être celui de Mouse (Ellen Wong), qui a eu tendance à m'exaspérer dans les derniers épisodes. Alors que ceux de Larissa (Freema Agyeman), de Dorrit (Stefania Owen) et de Donna (Chloe Bridges) ont un très bel avenir devant eux.

En conclusion, j'espère vraiment une suite à cette série prometteuse. Même si les audiences n'ont pas été bonnes (la faute à la case horaire du Lundi soir, qui a également fait défaut à Gossip Girl). Pour moi, The Carrie Diaries a un énorme potentiel et, si les producteurs persistent, elle pourrait avoir une carrière à la Sex & The City : c'est-à-dire culte.

 

Cinéma > I Give It a Year

Un film qui ne me disait rien, personnellement, mais comme j'aime bien les comédies romantiques, je me suis laissé tenter. Qu'on se le dise : presque tout est déjà vu dans Mariage à l'Anglaise (I Give It a Year en VO et, d'ailleurs, je trouve que ce titre donne vraiment tout son sens au film), mis à part le scénario, qui s'avère être assez surprenant (surtout à la fin). Comme c'est britannique, on sent bien l'humour british ponctuer les nombreux gags et, en même temps, c'est assez américain dans l'âme (c'est surtout la photographie qui m'a donné cette impression). Des quatre acteurs principaux, Anna Faris est celle qui s'en sort le mieux et qui est la plus à l'aise avec son personnage. Un bon moment de détente et (surtout) de rigolade !

 

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Le 13/04/2013

 

Cinéma > Two Mothers

Premier film de la semaine : un quatuor amoureux incestueux ou deux histoires d'amour qui s'entremêlent. Honnêtement, allez plutôt voir le film en VO, car la VF est vraiment dégueulasse (surtout pour les deux actrices principales). A part ça, j'avais un peu peur de trouver Two Mothers (ou Perfect Mothers chez nous) mou dans sa réalisation et dans son scénario, mais, pour tout vous dire, j'ai l'ai trouvé très beau. Déjà pour les magnifiques paysages de l'Australie, dans lequel il se déroule. Ensuite, car Anne Fontaine a réussi le pari "impossible" (d'autres avant elle l'ont fait) de magnifier et de rendre touchant un sujet pourtant très tabou. On s'identifie ainsi presque aux couples formés par Robin Wright et Xavier Samuel et par Naomi Watts et James Frecheville. Les quatre acteurs sont très justes dans leurs jeux respectifs. Mais ce n'est pas pour autant que Perfect Mothers restera dans les annales.

 

Cinéma > Side Effects

Second film de la semaine : une réflexion sur les drogues/médicaments qui vire au thriller, après qu'un meurtre ait été commis. J'ai adoré le début, jusqu'à ce que le mari (Channing Tatum) soit tué. Après, je vous avoue m'être perdu dans le fil de l'histoire. Pourtant, j'adore les films au scénario complexe, où il faut se triturer les méninges pour pouvoir reconstituer les pièces du puzzle. Mais ici, ça n'a pas pris. J'ai même trouvé que c'était tiré par les cheveux, à certains moments. Après, je reconnais qu'il y a un certain coup de génie de la part de Steven Soderbergh, lorsque le twist final est révélé. Les acteurs se débrouillent bien dans l'ensemble, sauf Catherine Zeta-John que je n'ai pas trouvée crédible. Une sortie décevante, donc, pour celui qui sort au moins deux films par an (peut-être qu'il aurait dû ralenti la cadence).

 

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Le 06/04/2013

 

Cinéma > Jappeloup

Qu'on se le dise : j'aime beaucoup les films sur les chevaux. Tout simplement car j'adore les chevaux ! Jappeloup ne déroge pas à la règle : on retrouve dans ce "blockbuster" français toute la grâce et la majestuosité des pur-sangs. Je dis "blockbuster", car il s'agit d'un film tout public avec des acteurs de renom, que l'histoire est prévisible jusqu'au bout, et que tout finit par s'arranger pour le personnage principal, campé par Guillaume Canet. D'ailleurs, je trouve que son personnage et ceux des autres acteurs ne sont pas assez travaillés, ce qui fait qu'on n'arrive pas à s'attacher à eux. La seule exception pour moi est celui de Lou de Laâge, qui est touchante dans sa relation avec Jappeloup. Après, il y a celui de Marina Hands, qui s'en sort bien également. Tandis que Canet et Daniel Auteuil déçoivent, alors qu'ils nous ont habitués à mieux. A part ça, Jappeloup arrive à être émouvant et on est même happé par le suspense, lors des différentes compétitions (alors qu'on sait bien comment ça va se terminer). Un film qui séduira sans mal le grand public.