+ Archives > Août 2015 +

 

Le 31/08/2015

 

Littérature > E.L. James, Fifty Shades Darker

Un an plus tard, nous y revoilà ! J’avais laissé Anastasia et Christian après leur rupture soudaine, la principale intéressée étant effondrée. Et à peine se sont-ils séparés qu’ils se remettent ensemble  ! C’est ainsi qu’on les retrouve, plus amoureux que jamais, et l’auteure va tenter de nous le faire bien comprendre en sept cent et quelques pages (vous avez bien lu). E.L. James a donc de quoi nous raconter beaucoup de choses, non ? Eh bien, pour la faire court, Cinquante Nuances Plus Sombres se résume de la manière suivante : discussion-baise-discussion-baise-engueulade-baise-travail-baise-agression-baise… Et je peux continuer comme ça pendant longtemps. Et il faut bien se dire que l’histoire se déroule sur une semaine. Par conséquent, on a droit aux détails les plus intimes de la vie d’Ana, ainsi qu’aux pensées de sa "déesse intérieure", qui est souvent en chaleur. Pour ce qui est de sa vie extérieure en dehors de Christian (son travail, ses amis, sa famille), on la survole vite fait, bien fait. C’est un peu dommage, car les passages en question sont plus intéressants que les longues pages dédiées aux parties de jambes en l’air des deux personnages principaux. Il y a aussi les intrigues annexes (le passé sombre de Grey, certaines de ses "ex" qui reviennent à la charge, le patron d’Anastasia qui la harcèle) qui valent le détour et font que notre lecture devient moins ennuyeuse. Car, pour être ennuyeux, ça l’est ! C’est trop répétitif et, bon sang, qu’est-ce que c’est niais ! Et sexiste, qui plus est. Je ne m’en étais pas vraiment rendu compte, en lisant le premier livre, mais là, ça m’a sauté aux yeux ! Et le pire, c’est qu’Ana se plait à vivre cette situation !... Honnêtement, je cherche encore à savoir ce qui fait tant fantasmer les femmes dans ces romans (si vous avez la réponse, dites-le-moi !). Après, le dernier tiers du bouquin est davantage riche en rebondissements (je me comprends, quand je dis ça), on voit notre héroïne se rebeller un peu (ce qui n’est pas plus mal !) et la fin nous laisse espérer que le troisième et dernier tome de la saga sera bien fourni, du côté de l’action. Enfin, j’avoue m’être retrouvé en Christian et en Ana, dans le sens où on a tous un côté "dominé" et des démons intérieurs qu’on tente de combattre. Mais, au final, ça ne fait pas assez de bons points pour cette suite, inconsistante au plus haut point. A voir avec les Cinquante Nuances Plus Claires de M. Grey…

 

*******************************

 

Le 29/08/2015

 

Cinéma > American Ultra

Kristen Stewart peut désormais ajouter un autre bon film à sa carrière déjà bien remplie ! Réalisé par l’homme derrière Projet X (qu’on ne présente plus), American Ultra est tout autant barré dans la mise en scène que son prédécesseur. On sent d’ailleurs que, de ce côté-là, Nima Nourizadeh s’est bien fait plaisir, en réalisant ses fantasmes de gosse. Ainsi, une simple cuillère et un poêle à frire deviennent des armes redoutables dans les mains de Mike, campé par un Jesse Eisenberg qui trouve là un rôle à la fois fait sur-mesure et inédit. Les idées originales sont donc de mise et bien trouvées. Kristen Stewart campe également un type de rôle qu’elle connaît bien, même s’il s’avère aussi être une nouveauté pour elle. Ensemble, ils forment un joli duo à l’alchimie palpable et livrent des performances étincelantes. Surtout Kristen, dont le personnage se révèle être très intéressant au fil de l’histoire (je n’en dis pas plus). Le casting secondaire (Topher Grace, Connie Britton, Tony Hale) est tout aussi bon, mais c’est surtout le "Rieur" (Walton Goggins) qui m’a le plus fait rire. Quant au scénario, s’il souffre de certaines incohérences qui sont, pourtant, nécessaires au déroulement de l’intrigue (notamment pour garder secret le twist, que je tairais ici), je dois dire qu’il tient bien la route, en alternant entre moments d’adrénaline et scènes plus calmes, et ce, avec adresse. Une comédie d’action noire et trash qui vient bien clore les vacances d’été.

 

*******************************

 

Le 26/08/2015

 

Cinéma > Fantastic Four

Le voilà, le pire film de super-héros de tous les temps, selon les critiques et le public. Personnellement, je suis d’accord sur certains points, mais je trouve qu’il y a des choses intéressantes à tirer de ce reboot des 4 Fantastiques. En effet, si la première partie du film nous promet de belles choses, au niveau de l’intrigue et des personnages, la seconde partie s’enfonce dans le cliché et la bêtise. En fait, cette nouvelle version aurait gagné à être plus longue et, donc, plus approfondie. Car une heure et demie pour présenter les personnages, dire d’où chacun vient, expliquer comment ils ont tous obtenu leurs pouvoirs et fait pour les maîtriser, sans oublier les scènes d’action et le grand méchant de l’histoire, c’est vraiment peu ! Il aurait fallu une bonne heure de plus, pour ça ! Et si ce n’était que ça… Comme je le disais, Fantastic Four démarre très bien, même si on sent le cliché dégouliner quelque peu sur l’ensemble (genre le prof qui ne peut pas voir l’élève surdoué en sciences). Mais, à partir du moment où ils décident de se téléporter, on rentre dans la phase "grand n’importe quoi" du film, où le cliché est plus présent que jamais. Entre les héros qui sont vraiment stupides (seule la fille a un minimum de bon sens) et les autres personnages qui sont manichéens au possible (le père moralisateur, les militaires opportunistes, le méchant au mobile inexistant), on est impressionné par tant d’idioties émanant du film de Josh Trank. En d’autres termes, c’est un mauvais mélange d’Ant-Man (le bad guy insipide), des Gardiens de la Galaxie (pour la "mythologie" mise en place), de Chronicles (pour les scientifiques qui veulent trop en savoir) et de Godzilla (pour le manichéisme à outrance). Après, il faut voir si le deuxième volet se fait et, si c’est le cas, il y a intérêt à mettre les bouchés doubles pour faire oublier le semi-désastre auquel je viens d’assister. Mais, encore une fois, ce n’est pas le pire film de super-héros qui puisse exister : il y a pire et il y a mieux. Cependant, le bon potentiel qu’il y avait a bien été gâché…

 

*******************************

 

Le 23/08/2015

 

Jeux vidéos > New Super Mario Bros. U

Je vais vous parler un peu d’"électronique", avec le jeu de plateforme New Super Mario U, qui est sorti il y a presque trois ans, maintenant ! J’ai attendu un moment avant d’y jouer, après son achat, étant occupé avec le jeu Super Mario 3D World. A présent que j’y ai bien joué, je peux vous résumer ce que je pense de ce nouvel épisode de la série Bros. !

NSMU se prend en main facilement, comme son compère sur 3DS, malgré des difficultés à jouer avec le GamePad, lorsqu’on essaie le jeu pour la première fois. On lui préférera donc la Wiimote, comme pour l’épisode sur Wii.

Une fois cette étape passée, jetons un coup d’œil au reste ! Déjà, l’histoire est la même (pour ne pas changer), mais on s’en fiche. Ce qui nous intéresse, c’est ce qu’il y a autour, techniquement parlant, ainsi que les nouveautés qui viennent s’ajouter au tout. Au niveau des graphismes, on ressent clairement le passage de la Wii à la Wii U, comme on le ressentait également de la DS à la 3DS. La HD a clairement fait du bien à Nintendo (il était d’ailleurs temps que la firme japonaise s’aligne sur le même créneau que ses concurrents) ! Au niveau des nouveautés, elles sont intéressantes concernant les objets (pour ce qui est des différents mondes, il y a toujours la forêt, la glace, le désert, les nuages et j’en passe, même si on se retrouve dans un nouveau royaume, désormais). Ainsi, on pourra se servir du Super Gland, qui transforme Mario en écureuil et lui permet de planer quelques secondes dans les airs, tandis que le bébé Yoshi servira d’allié précieux à notre/nos héros, en crachant des bulles sur les ennemis, en volant et en éclairant les endroits sombres. Sinon, on retrouve les items classiques (la fleur de feu, la fleur de glace et le mini champi). Enfin, les musiques illustrant l’interface et certains niveaux sont inédites, ce qui nous change des thèmes musicaux habituels.

Nintendo a donc bien réussi le lancement de sa nouvelle console de salon, à l’époque de sa sortie, avec ce nouvel opus de Mario en 2D/3D bien complet ! La difficulté y est de mise (alors qu’on reprochait son absence dans New Super Mario Bros. 2). On passera donc aisément des heures devant sa télévision, afin de récupérer toutes les pièces étoiles et trouver également les nombreux passages secrets. Un jeu que tout joueur se doit de posséder !

 

*******************************

 

Le 20/08/2015

 

Cinéma > Unfriended

C’est un film choc que j’ai vu là ! Dans le sens où les thèmes centraux, à savoir le cyber harcèlement et l’intimidation en ligne, sont (malheureusement) très actuels. Et quoi de plus logique, donc, que de construire le scénario de Unfriended autour des logiciels de discussion en ligne, des réseaux sociaux et de Google ! De ce côté-là, le film tient ses promesses et arrive à bien démêler son intrigue en mêlant suspense et conversations Skype. D’ailleurs, je lui ai trouvé un côté très Pretty Little Liars, avec le maître-chanteur "invisible" et ses victimes dont les secrets intimes sont révélés, le côté paranormal en plus. Parlons-en de l’aspect paranormal de l’histoire. Déjà, je trouve l’idée farfelue et, en outre, mal amenée. Ça aurait été une véritable personne derrière tout ça, ça aurait clairement eu plus de gueule ! Ça ne nuit pas à la mise en scène, cela dit. Au contraire, elle est bien faite, tandis que le suspense est assez bien dosé (même si on ne sursaute pas non plus sur notre siège). Et les acteurs sont crédibles et miment bien la parfaite réaction dans ce genre de situation (y compris le passage un peu long du chatroulette). En résumé, j’ai surtout apprécié le côté "social" de Unfriended (le cyber harcèlement et ses conséquences, le suicide chez les jeunes) et le fait que tout se passe sur un simple écran d’ordinateur. A voir donc pour ces deux éléments !

 

*******************************

 

Le 17/08/2015

 

Cinéma > Paper Towns

L’année dernière, nos cœurs avaient chaviré face au doux et mélancolique Nos Etoiles Contraires. Cette année, ils battront à la chamade face au joyeux et rafraîchissant La Face Cachée de Margo (Paper Towns en VO). Ces deux œuvres ont en commun cet attachement certain pour l’âge adolescent, celui où les excès ne sont pas tabous et où les premières fois sont nombreuses. Elles ont également en commun ces personnages marginaux, qui veulent vivre leur vie telle qu’ils l’entendent. Enfin, toutes deux ont cet humour enfantin et gentillet qui fait leur sel. Mais si The Fault in our Stars se concentraient avant tout sur l’histoire d’Amour de ses deux personnages principaux, Paper Towns se focalise sur la fascination du héros pour la dite Margo, mais aussi sur les liens qui l’unissent à ses amis. Ainsi, beaucoup de personnages sont mis en avant ici, ce qui nous permet donc d’apprécier davantage l’ensemble. J’ai particulièrement apprécié la partie "road trip" et la bande son qui va avec. En tout cas, c’est une comédie teenage plaisante, drôle et innocente, qui véhicule une jolie morale, qui peut s’appliquer à tout le monde finalement (le fait de prendre des risques et de ne pas forcément suivre le chemin tracé qu’on s’était imaginé). Le film pour ados de cet été !

 

*******************************

 

Le 14/08/2015

 

Littérature > Nora Fraisse, Marion, 13 ans pour toujours

Après #EnjoyMarie, laissez-moi vous parler d’un autre livre paru il y a quelques temps : Marion, 13 ans pour toujours de Nora Fraisse. Si vous avez suivi l’actualité ces derniers mois, vous avez peut-être pu vous rendre compte qu’on parlait beaucoup du harcèlement scolaire en France, avec les différentes opérations de prévention mises en place. Il y a également eu beaucoup de témoignages d’anciens harcelés et/ou de parents d’harcelés, en parallèle, dont celui de la mère de Marion Fraisse, jeune fille qui avait mis fin à ses jours en Février 2013. C’est ainsi que je me suis récemment procuré le livre en question, afin de connaître le fin mot de cette histoire (même si je savais déjà des choses à ce sujet). Déjà, je dois vous dire que j’ai dévoré ce bouquin en même pas trois jours, tant ce témoignage est prenant du début à la fin. Dans le sens où, comme Madame Fraisse, on a envie de savoir pourquoi sa fille s’est suicidée. On le saura très vite, de ce côté-là, même si de nombreuses questions resteront non résolues. On vit également, au fil des pages, sa lutte envers le système scolaire et ceux qui lui ont tourné le dos. On pourrait ainsi croire qu’il s’agit d’un thriller policier, mais pas du tout (malheureusement) ! En tout cas, je trouve cette femme admirable car, même si sa fille n’est désormais plus de ce monde, elle s’acharne dans ce combat qui est devenu celui de beaucoup de gens. Le style d’écriture m’a aidé, en outre, à apprécier davantage ma lecture (bien que ce ne soit pas ce qu’on recherche en premier lieu, dans un témoignage de cet envergure). En conclusion, je vous recommande vivement de lire Marion, 13 ans pour toujours, car c’est un excellent moyen pour vous et/ou votre entourage d’être sensibilisés au harcèlement scolaire, qui fait encore, hélas, de trop nombreuses victimes.

 

*******************************

 

Le 11/08/2015

 

Cinéma > Pitch Perfect 2

Deux ans après le premier volet (trois ans pour les américains), la bande des Bellas revient en force dans Pitch Perfect 2, plus dingues que jamais ! On garde ainsi l’essence du film précédent, tout en voyant plus grand et en apportant de l’innovation au niveau de l’intrigue. Après, on ne se le cachera pas : on sait d’avance comment ça se termine et on connaît plus ou moins les grandes lignes du scénario. Mais le fun est bien là, l’humour également. D’ailleurs, la saga ne renonce pas à son côté à la fois "gras", voire "trash", et absurde, pour notre plus grand plaisir. Elle ne renonce pas non plus aux personnages qu’on avait quittés, à la fin du film précédent. On a donc la joie de retrouver Amy la Baleine (Rebel Wilson), Lilly (Hana Mae Lee), Allen (Adam DeVine), Benji (Ben Platt) et notre couple vedette, composé d’Anna Kendrick et Skylar Austin (même si on s’intéressera, ici, aux amours d’autres personnages plutôt qu’à leur relation, qui est déjà bien installée dans l’intrigue). On est aussi ravi d’accueillir les nouvelles recrues, qui sont Emily (Hailee Steinfeld) et Barb (Karen Gonzales). Chacun a su rester fidèle à lui-même (pour les anciens, en tout cas), avec les bonnes répliques qui font respectivement leur sel. La palme revient surtout à Amy, à Barb et à Lilly, de ce côté-là. Elizabeth Banks (réalisatrice de ce deuxième volet) a su se montrer tout aussi inventive, quant à la mise en scène : exit le vomi et place aux pièges dans les bois (entre autres) ! Elizabeth qui excède, par ailleurs, dans son rôle de jurée, aux côtés de John Michael Higgins. Que dire d’autre, si ce n’est que les numéros musicaux sont parfaits (le final est génial) et que chaque interprète a su réinventer, à sa manière, les grands classiques comme Wrecking Ball, Run The World (Girls), Timber, Lollipop et Jump, sans oublier l’inédit Flashlight. Enfin, c’est amusant de voir la bisexualité de Becca (re)faire surface, face à la chanteuse des Das Sound Machine ! Un seul regret : le fait qu’on ne se concentre pas assez sur la cohésion du groupe des Bellas. En bref, Pitch Perfect 2 vous fera chanter et danser tout l’été !... Donc, allez le voir sans plus tarder !

 

*******************************

 

Le 07/08/2015

 

Cinéma > Mad Max: Fury Road

Mad Max: Fury Road… Ce film a fait fureur dans les salles obscures et dans le cœur des critiques ! Selon certains, il a redonné ses lettres de noblesse au blockbuster, genre bien trop souvent décrié par les uns et par les autres. Après visionnage, je ne peux qu’approuver ce dernier argument ! Ce quatrième volet de Mad Max a tout bon, notamment au niveau technique. C’est esthétique et soigné, avec un sens du détail précis, concernant la mise en scène et la photographie. On sent ainsi que le réalisateur, George Miller, a voulu se faire plaisir, de ce côté-là, et on ne peut que l’en féliciter. Il laisse ainsi volontairement en retrait le scénario, qui part d’ailleurs dans tous les sens. Là encore, on sent que Miller a voulu suivre son délire perso, au risque de laisser son n’importe quoi "tuer"… son n’importe quoi ! C’est-à-dire que son scénario, à défaut d’être linéaire et "raisonnable", nous offre un spectacle explosif (et ce, dans tous les sens du terme), au risque de perdre le spectateur au fil de l’histoire. Or, Fury Road se regarde principalement pour en prendre plein les yeux. On appréciera cependant le jeu de chaque acteur, qui s’adapte ainsi au style du film en question. Tous ces arguments prouvent ainsi que Mad Max 4 est de ce genre d’œuvre qui divisera forcément les opinions, ce qui en fait donc un film intéressant et intriguant à voir.

 

*******************************

 

Le 04/08/2015

 

Cinéma > Infinitely Polar Bear

Paraît-il que ce film mérite sa bien jolie réputation, acquise depuis sa sortie en salles ! Et, en effet, Infinitely Polar Bear (ou Daddy Cool en VF) la mérite absolument ! Je m’attendais surtout à un film triste, devant lequel mes larmes auraient coulé à flots. Mais pas du tout ! Au contraire, la réalisatrice Maya Forbes a voulu jouer sur l’humour satirique pour aborder le thème de la bipolarité. Et on peut dire que c’est réussi, tant les éclats de rire se multiplient durant une heure et demie ! On assiste donc à un spectacle plein de tendresse, où on s’attache d’emblée à Cameron et sa petite famille haute en couleurs. Ainsi, d’un côté, on a les deux parents : le père fou furieux, pour qui la moindre contrariété lui fait péter un câble ; la mère au tempérament très calme, qui se sent dépassée par les événements que son mari lui "impose". De l’autre, on a les enfants : l’aînée qui est très sensible ; la cadette qui a son caractère bien à elle. Tout ce petit monde m’a enchanté, de même que leurs interprètes respectifs. Déjà, je le dis tout net : Mark Ruffalo mérite, lui aussi, d’avoir son Oscar sur une étagère (et j’espère que l’Académie saura élargir ses choix, quant aux prochains nominés en 2016). Il s’est véritablement révélé à mes yeux dans le rôle de Cameron, j’attends donc d’autres performances de sa part dans cette veine, à l’avenir. Ensuite, Zoe Saldana se construit progressivement une belle filmographie et, donc, une solide réputation dans le milieu, avec ce rôle qui lui va comme un gant (il est loin le temps où elle donnait la réplique à Britney Spears !). Enfin, les deux petites filles jouent également très bien leurs rôles respectifs. Les seconds rôles sont davantage mis en retrait, même s’ils contribuent à étoffer le personnage de Cameron. Pour terminer, je dirais que la mise en scène est ingénieuse (même si peut-être exagéré), quant au thème de la bipolarité, que j’ai précédemment évoqué. En résumé, ce Daddy Cool est clairement l’un des films incontournables de 2015, à voir… ou à revoir !