Le 31/08/2014

Littérature > E. L. James, Fifty Shades of Grey (saga)

Je termine ce mois d'Août et ces vacances d'été par une petite critique littéraire ! Et cela faisait un gros bout de temps que je n'avais plus parlé de livre, ici ! L'envie m'est ainsi venue de parler de la saga qui fait tant parler d'elle, pour son côté osé et sulfureux : j'ai nommé la saga Fifty Shades. Je m'en tiendrai ici au premier tome, intitulé Cinquante Nuances de Grey, puisque je n'ai pas encore lu le deuxième, ni le troisième.

Alors, qu'en dire ? Eh bien, c'est un livre qui se lit assez vite finalement, qui est bien écrit (on a vraiment beaucoup de détails, y compris les plus intimes) et qui a le mérite de nous tenir en haleine dès qu'on l'ouvre. Et de ce fait, on est bien évidemment curieux de lire la suite, pour savoir ainsi dans quel sens la relation des deux personnages principaux évoluera... D'ailleurs, quid de ces deux "héros" ? Ils sont attachants, mais ils ont également leurs défauts ! Anastasia est une jeune femme assez cruche (pour ne pas changer), tandis que Christian agace avec son obsession du contrôle (j'avais même envie de lui donner des gifles au début, c'est vous dire !). Et puis, leur couple fait énormément penser à celui de Bella et Edward (si, si !) : une femme peu sûre d'elle qui admire sans bornes son Jules, le Jules en question qui tient à protéger cette dernière coûte que coûte, les nombreuses complications qui entourent leur histoire, etc. Enfin, concernant les fameux passages érotiques (ou pornographiques, selon les ressentis de chacun), ils sont très, voire trop nombreux. Ce qui me rend donc dubitatif vis-à-vis de la future adaptation cinématographique : sachant que l'action principale tourne surtout autour de ça (en plus de l'"intrigue" sur la face cachée de Grey), j'ai peur que ça tourne vite en rond... A voir ! En tout cas, j'ai trouvé ces moments très drôles (mais pas dans le mauvais sens du terme, attention !), alors qu'ils ont normalement pour but d'exciter le lecteur (ou, plutôt, la lectrice)... Tout ça pour dire que j'ai hâte de commencer la lecture de Cinquante Nuances Plus Sombres !

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Le 29/08/2014

Cinéma > The Salvation

Encore une fois, je vais vous dire que je ne savais pas à quoi m'attendre, étant donné que je n'avais ni lu le synopsis, ni vu la bande-annonce. Et, encore une fois, je vais vous dire que j'ai été agréablement surpris par ce western/thriller qu'est The Salvation. Bien que le scénario soit assez attendu, le film nous tient en haleine jusqu'au bout et, malgré ses airs de film d'auteur qui se font (trop) sentir, l'action y est omniprésente. Ajoutons à ça une belle et originale photographie et un bon jeu d'acteur, où Jeffrey Dean Morgan (le Denny Duquette de Grey's Anatomy) est méconnaissable, tandis que Mads Mikkelsen et Eva Green interprètent des genres de rôles qu'ils connaissent bien. Le seul détail qui me "dérange" est le véritable intérêt du personnage de Green dans l'histoire (à part dans le dénouement final). Le parfait petit film indée pour bien terminer les vacances d'été !

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Le 22/08/2014

Cinéma > The Fault in our Stars

Me voilà de retour du ciné, après avoir vu LE film le plus larmoyant de 2014 : Nos Etoiles Contraires (The Fault in our Stars en VO) ! Bon, personnellemment, je n'ai pas pleuré une seule fois durant la séance (non pas que je sois un sans-coeur, celles et ceux qui me lisent savent que je peux avoir la larme facile), car il est vrai que je m'attendais à ce que le film soit plus dur. Néanmoins, ça reste une triste et jolie romance, avec une première partie vraiment drôle (les dialogues sont délicieux à entendre), une deuxième partie un peu plus sérieuse dans le fond et la forme (avec, au passage, une courte virée à Amsterdam, pleine de sensations "fortes") et, enfin, une dernière partie axée sur le drame pur (accompagnée d'un twist, auquel je m'attendais un peu, pour ma part). C'est d'ailleurs à partir du moment où les choses sérieuses commencent que j'ai vraiment pu apprécier le jeu des deux acteurs principaux, Shailene Woodley et Ansel Elgort (l'acteur qui est en train de monter, après trois films seulement !). J'ai également aimé les prestations de Nat Wolff, de Willem Dafoe et de Laura Dern, en ce qui concerne les acteurs secondaires. Enfin, un petit coup de coeur pour la bande originale du film, qui est une agréable surprise musicale, avec des titres de Birdy, d'Ed Sheeran, de Lykke Li ou encore de M83. C'est donc un joli petit film indée émouvant, mais que je ne retiendrai pas dans mon top 10 annuel.

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Le 20/08/2014

Cinéma > Clouds of Sils Maria

Rares sont les fois où je décide de me rendre au cinéma d'art et d'essai de ma ville, parce que je veux y voir un film en particulier. L'expérience s'est répétée cet après-midi, avec Clouds of Sils Maria d'Olivier Assayas. Et si on excepte quelques longueurs, qui se font bien ressentir, Sils Maria est un véritable délice cinématographique, qui rend hommage au métier d'actrice et, d'une certaine façon, au septième art et au théâtre dans leurs ensembles respectifs. Les performances d'actrices sont le gros point fort de ce film : Kristen Stewart livre ce qui est sa meilleure prestation à ce jour, à n'en pas douter ; Juliette Binoche incarne une femme attachante, malgré son côté prétentieux et "pourri gâté" ; Chloë Grace Moretz joue à merveille la jeune star hollywoodienne trash, à l'image des Lindsay Lohan & co. Viennent ensuite les dialogues, si bien ciselés qu'on savoure alors les nombreux débats "électriques" entre Valentine et Maria, d'abord sur le rôle d'Helena, puis sur l'actrice qu'est Jo-Ann Ellis. Et, enfin, il y a le procédé de la "fiction dans la fiction", bien mis en scène ici : Valentine et Maria qui se dominent tour à tour (même s'il n'y aura qu'une seule gagnante, au final) et la dualité que forment Maria et Jo-Ann (bien qu'elle soit peu esquissée, par rapport à la première). Bref, comme je le disais plus haut, Clouds of Sils Maria est un délice cinématographique, qu'on apprécie de savourer.

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Le 17/08/2014

Cinéma > Neighbors

Je m'attendais à une comédie plus trash dans la forme, mais Nos Affreux Voisins parvient tout de même à être drôle et divertissant. Je m'habitue enfin à l'idée que, après Damages, Rose Byrne se soit "définitivement" mise au registre de la comédie (US ou pas US). Ainsi, après le sympathique Mariage à l'Anglaise, elle livre ici une bonne performance comique, ce qui prouve qu'elle est à l'aise dans tous les genres. Seth Rogen fait du Rogen, comme d'habitude, même s'il a un bon jeu d'acteur. Et puis, il y a Zac Efron, que je haïssais autrefois. Mais, depuis que je suis devenu bon public (c'est-à-dire depuis que j'ai arrêté de me fier aux critiques, sauf pour les rares exceptions), je me suis mis à aimer presque tous les acteurs, même ceux que je n'aimais pas justement. Donc voilà, je le dis : Zac est aussi bon que le reste de la troupe, avec un rôle qui change un peu de ce qu'il a fait jusque-là. Sans oublier Dave Franco, Craig Roberts (La Chiasse), Carla Gallo (Paula) et Ike Barinholtz (Jimmy, le collègue de Mac). Pour conclure, même si on n'est pas trop fan de comédies américaines (comme moi), ça fait néanmoins du bien de voir des comédies "grasses" de temps en temps !

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Le 09/08/2014

Cinéma > Lucy

J'avais vraiment hâte de voir ce nouveau film de Luc Besson, après le bon et drôle Malavita. Et, alors que je m'attendais juste à un scénario bourrin sans queue ni tête, j'ai finalement été très surpris par Lucy, et ce, dans le bon sens du terme. Déjà par le scénario, qui parvient à bien mêler action, humour, réflexion, documentaire et moments (légèrement) gores. D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé le fait que, dans sa première partie, le film alterne entre l'action (ce qui arrive au personnage principal) et le documentaire (le discours de Morgan Freeman, entrecoupé d'images démontrant les capacités du cerveau). L'humour est également présent et s'avère être, dans tous les cas, bien utilisé. Et puis, il y a Scarlett Johansson, qui porte le film à elle toute seule. Avec le sentiment qu'elle tient un peu le même genre de rôle que dans Under The Skin. On termine par le gore, qui nous "angoisse" beaucoup, et la musique, composée par Eric Serra, grâce à laquelle on se sent davantage immergé dans le film. Le seul truc qui m'a (un peu) dérangé : la raison pour laquelle l'héroïne est embarquée dans cette histoire (on ne peut pas faire plus con !). En résumé, du Besson comme on aime.

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Le 05/08/2014

Cinéma > Dawn of the Planet of the Apes

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Je n'avais pas déjà pas trop aimé Les Origines, mais j'espérais que ça serait différent après avoir vu L'Affrontement. Et ça a été le cas, mais autant vous dire que j'ai eu du mal à trouver crédible l'univers "installé" par Matt Reeves. Dans le sens où je ne trouvais pas les singes très réalistes (c'est-à-dire pas assez sauvages). Et l'intrigue est également longue à se mettre en place. Mais, quelque part, c'est un mal pour un bien, car ça nous permet de nous attacher à certains personnages et d'en détester d'autres. En outre, le film regorge de quelques moments forts, comme beaucoup de blockbusters hollywoodiens. Par contre, j'ai trouvé la plupart des personnages trop stéréotypés (en gros : les gentils et les méchants). Mais, pour une fois, la guerre ne sera pas provoquée par ceux qu'on croit et ça, c'est assez plaisant et surprenant. Enfin, la mise en scène est bonne et lorgne vers l'excellence, lors du grand combat final. Encore une fois, j'attendais mieux de la nouvelle saga de La Planète des Singes. Mais c'est déjà bien mieux que le volet précédent !