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Le 31/08/2012

Cinéma > Du vent dans mes mollets

On délaisse un moment le cinéma américain, afin de s'intéresser à celui de nos contrées (il faut dire que ça faisait un bail que je n'avais pas vu de films français). Sans surprise, Du vent dans mes mollets est la petite douceur cinématographique à laquelle on s'attendait, à la vue de la bande-annonce. C'est décalé (j'ai eu un peu de mal au début, mais je m'y suis vite fait) et drôle (merci les dialogues merveilleusement bien écrits et l'excellent jeu d'acteur), mais également un tantinet romantique (le petit flirt entre le père de Rachel et la mère de Valérie est sympa à voir) et triste. On suit, avec beaucoup d'entrain, Rachel, qui évolue au fil du temps au contact des différentes personnes de son entourage, et sa copine Valérie, qui l'entraîne faire les 400 coups à la moindre occasion. Sans surprise, le casting s'en tire avec un sans-faute : Anna Lemarchand et Juliette Gombert dans les rôles des deux héroïnes ; Agnès Jaoui (qui a des airs de Florence Foresti, dans ce film), Denis Podalydès et Isabelle Carré dans ceux des parents. Quant au fait de situer l'histoire dans les années 70, j'aurais pensé ça sans intérêt, mais le passé historique et le train de vie des Gladstein lui donnent finalement tout son sens. Deux bémols : les passages musicaux sont un peu risibles et certains personnages secondaires (la grand-mère et le patient) sont inutiles. Mis à part ça, Du vent dans mes mollets est un joli conte plein d'innocence et de sérieux.

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Le 29/08/2012

Séries T.V. > Pretty Little Liars (Saison 3)

J'avais peur de m'ennuyer en regardant la saison 3, n'ayant pas trop aimé le dernier épisode de la saison 2. Mais, contrairement à d'autres séries qui s'essoufflent dès leur troisième année, Pretty Little Liars ne lasse pas une seule seconde, bien au contraire. La série est toujours aussi prenante, avec toujours plus de questions que de réponses (ce qui est tout son intérêt, justement), plus de suspense et, surtout, plus de rebondissements qu'à l'accoutumée. Après, on sent davantage les facilités scénaristiques et que les héroïnes ont souvent un train de retard par rapport à A (alors que, dans les saisons précédentes, on pouvait passer outre). Du coup, la série en pâtit dans l'ensemble, ce qui fait que cette troisième saison (la première partie, du moins) est légèrement en dessous de la seconde, qualitativement parlant. Mais ça ne m'empêche pas d'être toujours aussi accro. Alors vivement le 23 Octobre, pour l'épisode spécial Halloween, et début 2013, pour la suite ! En attendant, pour les plus fans d'entre vous, vous pourrez découvrir le spin-off Pretty Dirty Secrets à partir du 4 Septembre.

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Le 26/08/2012

Musique > Geri Halliwell, Scream If You Wanna Go Faster

Après leur mini come-back pour la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Londres, l’envie m’est venue de redécouvrir la courte carrière des Spice Girls (en particulier l’album Spice). Puis, je me suis repenché sur les carrières solos de quelques-unes des membres : Geri Halliwell, Emma Bunton etVictoria Beckam. Et puis, je me suis intéressé de plus près à celle de Ginger, avec ses deux premiers albums Schizophonic et Scream If You Wanna Go Faster. C’est ainsi que je vous propose une critique de ce dernier, titre par titre. Let’s go!...

[Lire la critique]

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Le 18/08/2012

Cinéma > Brave

Je m'attendais vraiment à voir un film d'aventure épique et, même si le twist au milieu du film est inattendu et qu'on vogue, finalement, vers une histoire pleine de bons sentiments, j'ai bien aimé ce nouveau Pixar ! Je le classerais même parmi mes films préférées de la franchise, juste après Là-Haut. Pour tout vous dire, j'ai été d'emblée emballée par cet univers écossais et tout ce qui va avec (les décors, la musique celtique et les chansons, qui apportent un côté très féérique à l'ensemble), mais j'ai eu du mal avec le personnage principale au début, par contre. Cela dit, ça allait mieux après et je me suis en partie attaché à Merida, grâce à de la voix de Bérénice Bejo (alors que beaucoup disaient qu'elle était désastreuse, en tant que doubleuse). L'histoire en elle-même est, comme je le disais au début, surprenante, tant on ne s'y attend pas et, en fait, ça passe très bien si on est un véritable sensible comme moi (cependant, j'avoue avoir été légèrement déçu par ce retournement de situation). D'ailleurs, j'ai failli versé ma petite larme à la fin et, dans l'ensemble, la relation mère/fille est très émouvante. Autre point positif : l'humour omniprésent, grâce aux triplés, à la servante et à la reine (je n'en dis pas plus). Pour finir, le court-métrage intitulé La Luna est très joli, niveau graphismes, mais ce n'est pas mon préféré.

En bref, Rebelle a très bien su combler mes attentes, ce qui fait que je reste toujours fan de Pixar.

Cinéma > Step Up Revolution

Deuxième film de la journée (ou plutôt, premier film, vu que j'ai vu celui-là avant Brave) et second coup de cœur ! Alors, c'est vrai que, au début, j'ai eu un peu de mal, dans le sens où ce volet me semblait très différent des précédents. Et il l'est, dans le bon sens, évidemment. Au placard les fameuses battles, qui composent la plupart des films de danse, et place aux flashmobs ! Ce qui implique forcément un gros changement dans le scénario et, honnêtement, il est fait avec brio. Le scénario tient bien la route, en effet, en faisant du vieux (la fameuse histoire d'amour, bien sympa encore une fois ; le clan qui se sépare, suite à un quiproquo, pour mieux se retrouver) avec du neuf (le système des flashmobs, qui permet de gagner des vues sur YouTube). Du changement également avec les chorégraphies et leurs mises en scène : finis les simples numéros musicaux sur scène, place aux performances dans des lieux inattendus, le tout sous fond de mashups (et non plus sous fond de morceaux originaux). Les acteurs sont tous bons et je trouve l'actrice principale (Kathryn McCormick) à tomber (facilement la plus canon de toutes les héroïnes de la saga Step Up). L'humour est également là et bien dosé, selon les moments. Enfin, c'est un vrai plaisir d'entendre le dernier son de Jennifer Lopez, Goin' In, au générique de fin.

Pour résumer, Sexy Dance 4: Miami Heat est, sans aucun doute, mon volet favori des Step Up.

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Le 15/08/2012

Cinéma > Lay the Favorite

Après l'excellent Chéri et le sympathique et drôle Tamara Drewe, Stephen Frears nous revient avec une comédie très américaine dans l'âme, nommée Lay the Favorite (Lady Vegas en VF). Pourquoi américaine dans l'âme ? Tout simplement, car on retrouve dans ce nouveau film tous les ingrédients du film américain typique : le scénario et ses rebondissements finalement assez attendus, le côté manichéen (avec les scènes tire-larmes par excellence) et le gros happy ending. Mais est-ce que ça veut donc dire que ce Lady Vegas mérite autant de mauvaises critiques ? Moi, j'ai envie de dire "non", tout simplement. Le film peut, en effet, compter sur quelques atouts pour séduire : l'excellent casting (avec une Rebecca Hall géniale et attachante, en héroïne niaise et cruche, et un Bruce Willis qui est, encore une fois, convaincant dans un rôle à contre-emploi ; dommage que Catherine Zeta-Jones soit trop en retrait) et les dialogues vraiment drôles (j'ai ri à plusieurs reprises). Bref, une sucrerie bien délicieuse que j'ai savourée sans modération, comme Tamara Drewe il y a deux ans.

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Le 14/08/2012

Séries T.V. > Teen Wolf (Saison 2)

Je viens de terminer à l'instant la saison 2 de Teen Wolf et, que dire, si ce n'est que j'ai déjà envie d'être en 2013 ! Je l'ai trouvée bien meilleure que la première, malgré quelques faiblesses scénaristiques.

Déjà, il faut attendre les trois premiers épisodes, le temps que toutes les intrigues s'installent, pour que ça démarre enfin. C'est ainsi que les rebondissements s'enchaînent sans s'arrêter et qu'on suit, avec beaucoup d'entrain, le mystère autour du nouveau tueur en série (je ne dirai rien de plus, pour celles et ceux qui n'ont encore rien vu), celui autour de Lydia (j'ai été cependant déçu par la conclusion donnée à son intrigue) ou encore celui concernant la nouvelle meute de Derek. La série est donc parvenue à créer un bon début de mythologie, même si certaines révélations sont faites de manière maladroite. Et c'est là qu'on touche le point faible de cette saison : les facilités scénaristiques sont assez nombreuses, surtout dans les derniers épisodes. Ce qui m'a un peu gavé, à la longue.

Sinon, si je trouvais le couple Scott/Alison bien mignon au début, leur relation est devenue trop niaise, en fin de compte (malgré le côté "amour impossible" plutôt bien exploitée). Au niveau des acteurs, ça ne change pas vraiment et chacun joue son rôle comme il faut. Néanmoins, j'ai vraiment adoré les personnages du grand-père et de la mère Argent, psychopathes à souhait (surtout la mère, dont les tête-à-tête avec Scott sont excellents). Petit plus aussi pour le nouveau générique, que je trouve très esthétique.

Pour résumer simplement, la saison 2 donne envie de voir la 3 et je serai au rendez-vous le moment venu !

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Le 03/08/2012

Cinéma > LOL USA (avant-première)

Depuis la mise en chantier de ce remake américain, j'avais vraiment envie de voir LOL USA. Après, je savais que, en voyant la bande-annonce, cette version-là serait moins bonne que l'originale. Je lisais également partout que le film était vraiment mauvais. Honnêtement, j'ai vu pire. Mais, en même temps, je m'attendais tellement à un film identique à l'original, avec les mêmes scènes, les mêmes dialogues, le même jeu d'acteur (mais n'est pas Sophie Marceau / Christa Theret qui veulent) et le même humour. Alors, de l'humour, il y en a, mais il est moins efficace ici. Pour le jeu d'acteur, on va dire qu'il est correcte dans l'ensemble (même si les scènes dramatiques sont mal jouées, je trouve). Les dialogues n'ont rien d'extraordinaire (alors que, dans la version française, ils sont extrêmement bien écrits). Enfin, si certaines scènes sont presque des copiées/colles des originales, elles n'égalent jamais leurs modèles. Malgré tout, Lisa Azuelos a voulu faire de ce LOL Made in USA une version différente du LOL français. Mais, à force de vouloir s'éloigner de l'original, elle s'est mélangée les pinceaux, ce qui donne un résultat assez moyen. Cependant, le film se regarde bien.

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Le 02/08/2012

Séries T.V. > Smash (Saison 1)

L'histoire, c'est quoi ? Smash nous plonge dans les coulisses d'une nouvelle comédie musicale, centrée sur l'icone Marilyn Monroe...

J'ai découvert Smash sur un article de Télé Poche (rien que ça) et, du coup, ça m'a donné envie d'y jeter un coup d'œil. Et, parce que Steven Spielberg était derrière la production, je me disais que ce serait révolutionnaire. Eh bien, tout compte fait, pas du tout. Tout est cliché et prévisible jusqu'au bout, dans cette série (personnages, dialogues, intrigues). Si bien que, durant une bonne partie de cette première saison, on a tendance à s'ennuyer. De plus, les acteurs ne sont pas vraiment crédibles (sauf Debra Messing et Anjelica Huston (qui surprend dans un rôle à contre-emploi)), y compris les deux actrices principales. Après, Katharine McPhee et Megan Hilty ont du talent à revendre, niveau chant et danse, et toutes deux sont très convaincantes (à leur manière) en Marilyn. Après, qu'est-ce qui m'a fait tenir jusqu'au bout ? Les chansons déjà. Les compositions originales sont vraiment bonnes et certaines reprises sont également sympathiques. Après, pour ces dernières, il est clair que ça relève du commercial, afin de contrer Glee mais, bon, on ne pourra pas vraiment blâmer l'équipe de Smash pour ça. Ensuite, il y a Uma Thurman en guest, excellente dans son rôle de star un peu diva sur les bords. Enfin, les cinq derniers épisodes remontent le niveau général de la série, ce qui fait que je suis un peu curieux de voir la suite.

En bref, j'ai plutôt bien apprécié de voir cette comédie musicale fictive prendre forme petit à petit, et le résultat final en est d'ailleurs bluffant, tant c'est parfaitement mis en scène. Rendez-vous donc en 2013 !