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Le 17/01/2016

 

Je vous en avais parlé le premier janvier dernier : je travaillais sur un projet "secret" depuis fin décembre. Je ne vous en avais pas dit plus, tant que ce n’était pas terminé.

Maintenant, je peux vous le dire : il s’agit de mon nouveau blog, qui prend la suite de celui-là ! Cela faisait quelques temps que je songeais à ouvrir un blog WordPress, malgré quelques réticences. Alex a fini par m’en convaincre, et voilà ce à quoi je me suis attelé durant quelques semaines (merci à lui pour son aide, d’ailleurs) ! Le résultat actuel me convient, il évoluera sans doute au fil du temps, mais il est enfin là et prêt à être lancé officiellement.

L’adresse est désormais la suivante : https://www.escapetoculture.net/blog/. Quant à l’ancien blog, il reste en ligne, faisant ainsi office de "blog d’archives", et est ainsi disponible à l’adresse suivante : https://www.escapetoculture.net/archives/. J’ai néanmoins mis les billets de 2015 sur le nouveau blog, histoire que vous ayez déjà de quoi (re)lire. J’en mettrai peut-être d’autres de celui-là, à voir…

C’est ainsi qu’une porte se ferme et qu’une autre s’ouvre… =)

 

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Le 15/01/2016

 

Cinéma > The Hateful Eight

Un autre film qui était très attendu, à l’instar de Star Wars, et qui l’est avant The Revenant, c’est The Hateful Eight de Quentin Tarantino. Un film que nous a survendu la presse spécialisée, et ce, des mois durant. Chef d’œuvre ou simplement surestimé ?

Surestimé, mais pas tant que ça. Certes, on ne tient pas la meilleure œuvre de Tarantino (la palme revenant à la fois à Kill Bill, à Inglorious Basterds et à Django Unchained), mais Les Huit Salopards n’en reste pas moins un cru sympathique. Si on enlève bien trente minutes, voir quarante-cinq minutes, à ces 2h48 qui m’ont semblé être interminables.

Non pas que ce soit une véritable déception (bien qu’il ait failli l’être), mais Tarantino devrait arrêter les scènes de dialogues à rallonge. D’accord, elles font le sel de sa filmographie, son identité même. D’accord, c’était nécessaire que toutes ces scènes se suivent pour mettre en place l’histoire, son cadre et ses personnages. Mais trop de dialogues tuent le dialogue, Quentin, sache-le. J’avais même peur qu’il n’y ait pas assez de place pour l’action, mais heureusement qu’elle arrive crescendo, lorsqu’on s’y attend le moins.

Et une fois qu’elle arrive, j’ai alors le plaisir de retrouver le Tarantino que j’aime : celui qui allie ingénieusement l’humour noir au cinéma gore. Les péripéties s’enchaînent à une vitesse folle et on adore ça. Et c’est finalement dans cette seconde partie que le film prend tout son sens, que je l’ai apprécié à sa juste valeur.

Evidemment, un film de Tarantino n’en serait pas un, si la mise en scène et la direction d’acteurs n’étaient pas au top. Ma préférence va, à ce propos, à Jennifer Jason Leigh, qui est folle et hilarante dans son rôle (et on s’amuse de la voir être malmenée physiquement par ses collègues masculins). Channing Tatum, Kurt Russell, Michael Madsen (que j’ai eu plaisir à revoir après Kill Bill) et Tim Roth sont également bien dans leurs personnages respectifs.

J’en arrive à la conclusion suivante : The Hateful Eight n’est pas le grand chef d’œuvre attendu de Quentin Tarantino, mais il n’en reste pas moins bon. Dans le même temps, on sent que le cinéaste américain a voulu s’essayer à de nouvelles choses (notamment les genres du huis clos et du théâtre), ce qui est louable. Mais à travers ces styles, il peine à convaincre. Comme je le disais au début, sa touche initiale est ce qui lui va le mieux.

 

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Le 06/01/2016

 

Cinéma > Joy

Voici le chef d’œuvre qui manquait pour clore 2015 en beauté : Joy de David O. Russell, avec son fameux trio gagnant (Jennifer Lawrence, Robert De Niro, Bradley Cooper) ! Après le ratage qu’était American Hustle, il fallait rehausser la barre coûte que coûte… ce que O. Russell a su faire avec son nouveau film. Et c’est également dans ce nouveau film que Jennifer Lawrence s’accomplit définitivement en tant qu’actrice, dans un rôle qui, certes, ressemble beaucoup à ceux écrits par le réalisateur de Silver Linings Playbook (cf. le personnage de Cooper), mais qui est différent pour elle. Ainsi, elle évolue dans un nouveau genre de personnage, loin de la folie doucereuse qui l’habitait dans Happiness Therapy et American Bluff, et loin également de la paranoïa meurtrière de Katniss Everdeen. En revanche, elle joue, une fois de plus, un rôle de femme forte, ce qui lui va d’ailleurs à merveille. L’Oscar ne sera sûrement pas pour elle (même si elle le mériterait amplement), mais j’exige qu’elle ait le Golden Globe ! Sinon, que dire de Joy en lui-même ? Que, malgré son scénario convenu (on sait comment ça se termine, dès le départ), ce film est une hymne, tout simplement. Dans le sens où il met en scène une femme qui nous ressemble beaucoup. Une femme qui doit se battre envers les siens et la société pour prouver ce qu’elle vaut. Une femme qui a de l’espoir et de la ténacité à revendre. Toute l’histoire de Joy tourne autour de cette héroïne déjà très moderne pour son époque. Une histoire qui oscille sensiblement entre humour ironisant et tristesse lancinante. Une histoire qui, une fois n’est pas coutume dans un film comme celui-là, fait la part belle au suspense (est-ce que Joy va réussir à entreprendre son projet jusqu’au bout ?). Une histoire qui rend un bel hommage au Rêve Américain dans toute sa splendeur. Celui qui ne s’acquiert pas aisément, mais qui s’obtient d’une belle façon. Joy, on en tombe amoureux, et puis c’est tout.

 

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Le 04/01/2016

 

Cinéma > Comment C'est Loin

C’est clairement un film que je ne serais pas allé voir de mon plein gré. Et les deux premières minutes (durant lesquelles le rappeur Orelsan affiche une coupe de cheveux douteuse) auraient pu me le confirmer… Or Comment C’est Loin s’avère être l’un des meilleurs films français de l’année 2015, voire LA comédie française de cette année-là. D’accord, il y a ce côté cliché inévitable, mais tendre, au niveau du scénario comme au niveau des personnages (à part ceux d’Orelsan et de Gringe, qui ont chacun droit à une psychologie plus "fouillée", malgré leurs évolutions prévisibles respectives). Mais à côté de ça, c’est hyper drôle, dans le sens où c’est délicieusement subversif et scandaleusement cynique. La mise en scène et les dialogues alimentent, par ailleurs, cette histoire très burlesque dans le fond et la forme. Burlesque, parce que Comment C’est Loin est un film qui ne se prend pas au sérieux et qui, de ce fait, part dans tous les sens. Néanmoins, il adopte tout de même une trame scénaristique logique, faisant parfaitement évoluer l’histoire d’un point A à un point B. Son originalité réside également dans sa bande originale, qui en fait donc une charmante "comédie musicale". Les chansons s’intègrent ainsi aux différentes scènes du film, et ce, avec panache. Au passage, je vous conseille d’écouter la BO, excellente de bout en bout (je précise que je n’aime pourtant pas le rap). Orelsan, accompagné de Christophe Offenstein, réussit donc avec brio son premier essai sur grand écran. On a vraiment hâte de voir son prochain film !...

 

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Le 01/01/2016

 

2015 s’en est allé, pour laisser place à son successeur 2016 ! L’heure du bilan a donc sonné, ce qui va me permettre de faire un point général par rapport au blog !

Cela va faire bientôt huit ans que j’ai démarré ce blog… Sept ans et demi que j’écris régulièrement dessus, pour (vous) donner mon avis sur les dernières sorties cinématographiques et musicales du moment, sans oublier les livres et séries et, depuis 2012, les jeux-vidéos. Ça a commencé en plein cours d’histoire/géographie en terminale (si, si), ça a fait son cheminement et ça a vu le jour en Juillet 2008. Il y a eu ensuite une année de pause entre Juillet 2009 et Juillet 2010, jusqu’à la réouverture définitive de EscapeToCulture.net. Il y a eu aussi des moments de lassitude, du fait que je me forçais beaucoup à publier le plus de critiques possible. Mais, à chaque fois, l’intérêt était de nouveau là, et c’est ainsi que l’aventure a continué aujourd’hui… et continuera encore en 2016 !

L’année 2015 a également été l’occasion de mettre en avant mon blog, au travers des réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram en premier lieu, Pinterest en deuxième, puis Flickr et Tumblr). Cela me demande beaucoup de temps, d’efforts et de patience (une communauté, c’est difficile à "construire" et à gérer), mais je le fais avec beaucoup de plaisir. En outre, comme je l’avais "promis" il y a un an, je ne me suis pas seulement limité aux critiques cinématographiques, puisque la musique a pris une place importante sur ETC ces douze derniers mois. Les livres et les jeux-vidéos étaient aussi de la partie, de même que les séries (un billet, ce qui est un record, étant donné que je ne suis pas un sériephile à la base). Bref, encore une belle année pour le blog !

Enfin, je terminerai ce (long) bilan, pour vous annoncer que je travaille actuellement sur un "nouveau" projet. Je ne veux pas vous dire de quoi il s’agit, tant que je ne l’ai pas terminé. Je m’y suis mis à fond, il y a quelques jours, à l’aide d’Alex (que je remercie énormément pour son aide). J’espère le mettre en place assez rapidement et qu’il perdurera dans le temps, comme EscapeToCulture perdure également.

Je conclurai en vous souhaitant une bonne année 2016, couronnée de succès, ainsi qu’une bonne santé ! @ très vite !